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importantes de M. Berbrugger; il parle de ces stèles comme
étant à ses yeux indubitablement sépulcrales. Elles sont
nombreuses, elles portent toutes un même caractère figu-
ratif ; elles doivent donc exprimer un même motif: n'y aurait-
il là encore que des pierres votives et point de pierres tu-
mulaires ?
Pour les pierres de Gonstantine, j'ai fait tous mes efforts
afin d'obtenir des renseignements précis. Si je n'ai point
complètement réussi, j'ai cependant, grâce surtout à l'in-
fatigable obligeance de M. Cherbonneau , et à mes propres
recberches dans les publications antérieures, réuni assez
de documents pour espérer que j'entraînerai enfin la ba-
lance.
Des dix-neuf inscriptions dont j'ai parlé, deux, les ncs II
et XVII, proviennent du Goudiat-atil; seize de l'emplacement
du nouveau cimetière chrétien, à l'ouest et à 500 mètres dfi
Coudiat-ati, à 725 mètres de Gonstantine. Pour le n° I, nulle
indication.
En ce qui concerne les monuments numidico-puniques
du Coudiat-ati, manque absolu de renseignements directs.
Mais, en parcourant les Cahiers de Y Annuaire archéolo-
gique déjà publiés, on remarque, à l'occasion d'inscriptions
latines conservées à Gonstantine, la mention de vingt-
quatre tombes, au moins, découvertes dans cette colline.
D'un autre côté, le Catalogue du musée archéologique de
Philippeville, publié récemment par M. J. Pioger, mentionne,
à la p. 17, du n° 102 au n° 111 inclusivement, dix « objets
provenant de divers tombeaux découverts au Coudiat-ati,
région sud de Gonstantine (extra muros). » Enfin, dans les
1 11 en a été découvert trois par M. Bryas, propriétaire, je crois, du ter-
rain ; mais une des trois, exposée publiquement, a disparu ; elle avait deux
lignes. Comme je n'ai point d'estampage, et que d'ailleur? je tiens à ne
parler ici que de choses qui puissent être contrôlées, je me suis abstenu de la
comprendre dans ce travail.
importantes de M. Berbrugger; il parle de ces stèles comme
étant à ses yeux indubitablement sépulcrales. Elles sont
nombreuses, elles portent toutes un même caractère figu-
ratif ; elles doivent donc exprimer un même motif: n'y aurait-
il là encore que des pierres votives et point de pierres tu-
mulaires ?
Pour les pierres de Gonstantine, j'ai fait tous mes efforts
afin d'obtenir des renseignements précis. Si je n'ai point
complètement réussi, j'ai cependant, grâce surtout à l'in-
fatigable obligeance de M. Cherbonneau , et à mes propres
recberches dans les publications antérieures, réuni assez
de documents pour espérer que j'entraînerai enfin la ba-
lance.
Des dix-neuf inscriptions dont j'ai parlé, deux, les ncs II
et XVII, proviennent du Goudiat-atil; seize de l'emplacement
du nouveau cimetière chrétien, à l'ouest et à 500 mètres dfi
Coudiat-ati, à 725 mètres de Gonstantine. Pour le n° I, nulle
indication.
En ce qui concerne les monuments numidico-puniques
du Coudiat-ati, manque absolu de renseignements directs.
Mais, en parcourant les Cahiers de Y Annuaire archéolo-
gique déjà publiés, on remarque, à l'occasion d'inscriptions
latines conservées à Gonstantine, la mention de vingt-
quatre tombes, au moins, découvertes dans cette colline.
D'un autre côté, le Catalogue du musée archéologique de
Philippeville, publié récemment par M. J. Pioger, mentionne,
à la p. 17, du n° 102 au n° 111 inclusivement, dix « objets
provenant de divers tombeaux découverts au Coudiat-ati,
région sud de Gonstantine (extra muros). » Enfin, dans les
1 11 en a été découvert trois par M. Bryas, propriétaire, je crois, du ter-
rain ; mais une des trois, exposée publiquement, a disparu ; elle avait deux
lignes. Comme je n'ai point d'estampage, et que d'ailleur? je tiens à ne
parler ici que de choses qui puissent être contrôlées, je me suis abstenu de la
comprendre dans ce travail.