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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Judas, Auguste Célestin: Sur dix-neuf inscriptions numidico-puniques découvertes à Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0114
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missa dont j'ai parlé ci-dessus, la rédaction de la Même
africaine, avril 1857, page 265, dit dans une note : « Il
est certain que beaucoup d'usages et de pratiques du poly-
théisme ont subsisté longtemps ici parmi les chrétiens.
Dans le temple d'Astarté converti en basilique, à Car-
tilage, ceux-ci continuaient de pratiquer des cérémonies
et des adorations toutes païennes. » J'ai cité, à la page
70 de ce Mémoire, le fait relatif au génie de Carthage.
Salvien, prêtre de l'Église chrétienne de Marseille au mi-
lieu du cinquième siècle, a écrit dans son traité De Pro-
videntia, etc., en parlant des chrétiens d'Afrique : « Ha-
bebant intra muros patrios intestinum scelus, cœlestem
illum scilicet Afrorum daemonem dico... Quis ergo illi idolo
non initiatus, quis non a stirpeipsa, forsitan et nativitate
devotus? Nec loquor de hominibus sicut vita ita etiam
professionne ac vocabulo paganis, et qui sicut profani
erant errore, sic nomine. Tolerabilior quippe est et mi-
nus nepharia gentilitas in hominibus professionis suae :
illud perniciosius ac scelestius, quod multi eorum, qui
professionem Christi dicaverant, mente idolis serviebant.
Quis enim non illorum qui Christiani appellabantur, cœ-
lestem illum, aut post Chrislum adoravit, aut quod est
pejus, multo ante quam Christum ? Quis non, dœmoni-
corum sacrificiorum nidore plenus, divinse domus limen
introiit et cum fetore ipsorum dajmonum Christi altare
conscendit?... Ecce quse Afrorurn et maxime nobilissimo-
rum fides, quœ religio, quœ christianitas fuit. » Enfin,
saint Augustin, X, ix, 6, avoue que, de son temps, les
païens, sollicités par le prosélytisme, répondaient :
« Quare nos relinquamus deos qaos Christiani nobiscum
colunt ? )>
 
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