Le rocher a sept mètres de haut et forme une espèce
de niche. C'est dans le fond de la concavité que se pré-
sente l'inscription, au-dessus d'une figure radiée de so-
leil qui n'a pas moins d'un mètre de long.
Bien que ma copie retrace fidèlement les abréviations
de la 2me et de la 3me lignes, je renonce à lire un I dans
la première, la formule ordinaire étant exprimée par les
lettres \LS, VSLA. L'I remplace donc ici un L. Je ferai
une observation du même genre relativement au B qui
suit l'A , au commencement de la dernière ligne ; il me
semble qu'on doit lire à la place de cette lettre, un R.
L'I et le ï de fecit sont liés.
Au premier aspect, j'avais considéré les lettres VIS
comme la fin du mot IVLVIS, altération de 1VLIVS, que
le lapicide aurait rejetée à la ligne suivante ; mais j'ai
abandonné cette interprétation pour me conformer au
sens le plus probable, celui que j'ai indiqué plus haut.
Le dieu Ieru, dont nous n'avons rencontré le nom nulle
part, appartient à la mythologie des Maures et des Nu-
mides (DU Maurici), qui comprenait une foule de divi-
nités et de génies topiques, ainsi que l'atteste l'inscrip-
tion trouvée il y a quelques années à Sétif, et qui occupe
dans le Recueil de M. Léon Renier, le n° 3302 :
IOVI OPTIMO MAX1MO DUS DEABVSQVE OMNIBVS
PATRIIS ET H0SP1TIBVS DUS MAYRIGIS ET GENIO LOCI.
On peut présumer que les Numides, voisins des Car-
thaginois, adoptèrent en partie la religion des Phéni-
ciens, surtout si l'on admet qu'ils étaient venus eux-mê-
mes de la Phénicie. Toutefois, Hérodote nous apprend
que les peuples de l'Afrique septentrionale célébraient,
chaque année, une fête en l'honneur de Minerve, qu'ils
de niche. C'est dans le fond de la concavité que se pré-
sente l'inscription, au-dessus d'une figure radiée de so-
leil qui n'a pas moins d'un mètre de long.
Bien que ma copie retrace fidèlement les abréviations
de la 2me et de la 3me lignes, je renonce à lire un I dans
la première, la formule ordinaire étant exprimée par les
lettres \LS, VSLA. L'I remplace donc ici un L. Je ferai
une observation du même genre relativement au B qui
suit l'A , au commencement de la dernière ligne ; il me
semble qu'on doit lire à la place de cette lettre, un R.
L'I et le ï de fecit sont liés.
Au premier aspect, j'avais considéré les lettres VIS
comme la fin du mot IVLVIS, altération de 1VLIVS, que
le lapicide aurait rejetée à la ligne suivante ; mais j'ai
abandonné cette interprétation pour me conformer au
sens le plus probable, celui que j'ai indiqué plus haut.
Le dieu Ieru, dont nous n'avons rencontré le nom nulle
part, appartient à la mythologie des Maures et des Nu-
mides (DU Maurici), qui comprenait une foule de divi-
nités et de génies topiques, ainsi que l'atteste l'inscrip-
tion trouvée il y a quelques années à Sétif, et qui occupe
dans le Recueil de M. Léon Renier, le n° 3302 :
IOVI OPTIMO MAX1MO DUS DEABVSQVE OMNIBVS
PATRIIS ET H0SP1TIBVS DUS MAYRIGIS ET GENIO LOCI.
On peut présumer que les Numides, voisins des Car-
thaginois, adoptèrent en partie la religion des Phéni-
ciens, surtout si l'on admet qu'ils étaient venus eux-mê-
mes de la Phénicie. Toutefois, Hérodote nous apprend
que les peuples de l'Afrique septentrionale célébraient,
chaque année, une fête en l'honneur de Minerve, qu'ils