DE LA LONGEVITE EN ALGERIE
ET PARTICULIÈREMENT DANS LA NLMIDIE
BOBS LA DOMINATION ROMAINE.
L'histoire proprement dite n'est pas seule à bénéficier
des recherches archéologiques. Toutes les sciences, tous
les arts peuvent emprunter à l'archéologie non seulement
des matériaux pour compléter leurs annales, mais aussi
des renseignements d'une utilité pratique.
Parmi les documents épigraphiques, il en est que les
archéologues ont relégués au dernier plan, en raison du
peu d'importance qu'ils ont le plus souvent : ce sont les
inscriptions funéraires. Eh bien! ces inscriptions sont
précisément celles qui ont le plus d'importance au point
de vue de la médecine et de l'ethnographie. Elles peu-
vent fournir des données sur les lois de la population
chez les anciens, lois dont la connaissance importe aux
modernes. Ce que nous savons sur l'arithmétique sociale
chez les anciens se réduit à peu de chose ; les inscrip-
tions funéraires sont de précieux documents pour rem-
plir cette lacune.
On sait que les Romains pratiquaient le culte des tom-
beaux, la destinée des âmes dans l'autre monde se trou-
ET PARTICULIÈREMENT DANS LA NLMIDIE
BOBS LA DOMINATION ROMAINE.
L'histoire proprement dite n'est pas seule à bénéficier
des recherches archéologiques. Toutes les sciences, tous
les arts peuvent emprunter à l'archéologie non seulement
des matériaux pour compléter leurs annales, mais aussi
des renseignements d'une utilité pratique.
Parmi les documents épigraphiques, il en est que les
archéologues ont relégués au dernier plan, en raison du
peu d'importance qu'ils ont le plus souvent : ce sont les
inscriptions funéraires. Eh bien! ces inscriptions sont
précisément celles qui ont le plus d'importance au point
de vue de la médecine et de l'ethnographie. Elles peu-
vent fournir des données sur les lois de la population
chez les anciens, lois dont la connaissance importe aux
modernes. Ce que nous savons sur l'arithmétique sociale
chez les anciens se réduit à peu de chose ; les inscrip-
tions funéraires sont de précieux documents pour rem-
plir cette lacune.
On sait que les Romains pratiquaient le culte des tom-
beaux, la destinée des âmes dans l'autre monde se trou-