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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Moll, Charles Auguste ...: Inscriptions latines découvertes dans la province de Constantine depuis le commencement de l'année 1860
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0227
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Quant aux abords extérieurs de la forteresse, ils n'é-
taient vus qu'imparfaitement soit par les bas-reliefs des
tours , soit peut - être encore par quelques mâchicoulis
établis çà et là sur le sommet du mur.

Comment expliquer cette anomalie ? Le danger venait-
il donc de l'intérieur, puisqu'on flanquait ce côté de pré-
férence à l'autre? A cette question, nous n'hésitons pas
à répondre affirmativement.

Oui, le plus grand ou plutôt le seul danger pour le
couvent venait en effet de l'intérieur, et voici comment :

A l'extérieur, il était garanti suffisamment contre une
attaque des Maures par la hauteur de ses murs et le
voisinage de Théveste avec sa garnison nombreuse et
aguerrie. Que lui restait-il donc à craindre? Une sur-
prise, le pillage de l'église et de son trésor (considé-
rable sans doute ) par la populace ou une bande de
malfaiteurs, lorsqu'aux jours de grandes fêtes les portes
de la basilique s'ouvraient pour recevoir les nombreux
fidèles et pèlerins accourus des environs. Or, d'après la
position des tours , on n'avait qu'à y porter quelques
hommes dévoués et résolus (peut-être une partie des
moines eux-mêmes) pour être maître du terrain , cou-
per la retraite aux voleurs et empêcher ainsi toute ten-
tative dans le genre de celle que nous venons de si-
gnaler.

Le couvent de Théveste n'est pas d'ailleurs la seule
fortification qui offre l'exemple de tours placées en de-
hors de l'enceinte. Plusieurs fois, dans nos pérégrina-
tions, nous avons rencontré des, établissements romains
proprement dits et byzantins où l'on avait adopté un tracé
analogue. D'autrefois, comme au camp de Lambèse, par
 
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