diiit intérieur. Cette tour a peut-être donné lieu au nom
de Turris Caesaris.
La forteresse romaine qui s'élève à Aïn-el-bordj est
placée sur un mamelon inabordable de trois côtés, et
d'un accès très difficile par le quatrième. Sa forme est
très irrégulière ; plusieurs de ses tours sont demi-circu-
laires ; les règles de flanquement n'y sont pas toujours
observées. Enfin tout porte à croire que le tracé de cette
construction remonte à l'époque numide. Ne serait - ce
pas là cette citadelle royale dont nous parle Salluste, dé-
fendue par des transfuges et assiégée inutilement par le
célèbre Mari us ?
No 24.
A Tébessa, dans l'annexe :
D M S
HEBENTINVS AVGTABE
LLAMVS VIX AN
isi»is xxv
5. COLLEG l VS TABELLA
RI FECERVM\
*« *
Diis manibus sacrum. Rebenlinus, Augusti tabellarius
vixit annis XXV. Collègue votum solventes tabellarii fe-
cerunt.
« Aux D. M. Rebentinus, courrier de l'empereur, a vécu
25 ans. Pour accomplir un vœu, les courriers, ses col-
lègues, lui ont élevé ce monument.»
La dernière lettre du mot collègue n'est pas apparente,
je l'ai remplacée par des points. — On trouve dans celte
épilaphe la preuve que les tabellarii de l'empereur étaient
de Turris Caesaris.
La forteresse romaine qui s'élève à Aïn-el-bordj est
placée sur un mamelon inabordable de trois côtés, et
d'un accès très difficile par le quatrième. Sa forme est
très irrégulière ; plusieurs de ses tours sont demi-circu-
laires ; les règles de flanquement n'y sont pas toujours
observées. Enfin tout porte à croire que le tracé de cette
construction remonte à l'époque numide. Ne serait - ce
pas là cette citadelle royale dont nous parle Salluste, dé-
fendue par des transfuges et assiégée inutilement par le
célèbre Mari us ?
No 24.
A Tébessa, dans l'annexe :
D M S
HEBENTINVS AVGTABE
LLAMVS VIX AN
isi»is xxv
5. COLLEG l VS TABELLA
RI FECERVM\
*« *
Diis manibus sacrum. Rebenlinus, Augusti tabellarius
vixit annis XXV. Collègue votum solventes tabellarii fe-
cerunt.
« Aux D. M. Rebentinus, courrier de l'empereur, a vécu
25 ans. Pour accomplir un vœu, les courriers, ses col-
lègues, lui ont élevé ce monument.»
La dernière lettre du mot collègue n'est pas apparente,
je l'ai remplacée par des points. — On trouve dans celte
épilaphe la preuve que les tabellarii de l'empereur étaient