« Monument aux Dieux mânes. Helvidia Quarta. Elle a
vécu 81 ans. »
N° 8. — Diis manibus Auli Publilii Zabulli. Vixit
annis quinquaginta uno. Ossa tua benè quiescant!
« Aux Dieux mânes d'Àulus Publilius, surnommé Zabul-
lus. Il a vécu 51 ans. Que les os reposent en paix ! »
N° 9. — Marcus Arrius Urbanus. Vixit annis quin-
quaginta quinque. Hic situs est.
« Marcus Arrius, surnommé Urbanus. Il a vécu 55
ans. Il repose ici. »
N° 10. — ... Vixit annis quinquaginta uno. Ossa
tua benè quiescant.
« .... Il a vécu 51 ans. Que les os reposent en paix ! »
Remarque : Le Marcus Arrius du n° 9 appartient sans
doute à la même famille que les individus notés dans
le n° 2 et le n° 3.
Autre remarque : Les noms Zabullus, Zabullius, Za-
bulia, Zabidus, Zabus, Zaben, Zabdibol, Zabda, dont le
radical se rattache à la langue des Numides, se rencon-
trent fréquemment dans les anciennes nécropoles de la
province de Gonstantine.
Une dizaine de cippes funéraires, quelques familles
- mentionnées sur ces cippes, c'était tout au plus l'indica-
tion d'un prœdium, d'une exploitation agricole. Telle était
ma pensée, lorsque j'entrepris d'étudier les ruines d'Aïn-
el-Bey, au printemps de l'année 1854. Si ma première
course n'ajouta que six épitaphes à celles qu'avaient rele-
vées mes devanciers, je remarquai du moins, sur le
même plan et à peu de distance, bon nombre de dalles
vécu 81 ans. »
N° 8. — Diis manibus Auli Publilii Zabulli. Vixit
annis quinquaginta uno. Ossa tua benè quiescant!
« Aux Dieux mânes d'Àulus Publilius, surnommé Zabul-
lus. Il a vécu 51 ans. Que les os reposent en paix ! »
N° 9. — Marcus Arrius Urbanus. Vixit annis quin-
quaginta quinque. Hic situs est.
« Marcus Arrius, surnommé Urbanus. Il a vécu 55
ans. Il repose ici. »
N° 10. — ... Vixit annis quinquaginta uno. Ossa
tua benè quiescant.
« .... Il a vécu 51 ans. Que les os reposent en paix ! »
Remarque : Le Marcus Arrius du n° 9 appartient sans
doute à la même famille que les individus notés dans
le n° 2 et le n° 3.
Autre remarque : Les noms Zabullus, Zabullius, Za-
bulia, Zabidus, Zabus, Zaben, Zabdibol, Zabda, dont le
radical se rattache à la langue des Numides, se rencon-
trent fréquemment dans les anciennes nécropoles de la
province de Gonstantine.
Une dizaine de cippes funéraires, quelques familles
- mentionnées sur ces cippes, c'était tout au plus l'indica-
tion d'un prœdium, d'une exploitation agricole. Telle était
ma pensée, lorsque j'entrepris d'étudier les ruines d'Aïn-
el-Bey, au printemps de l'année 1854. Si ma première
course n'ajouta que six épitaphes à celles qu'avaient rele-
vées mes devanciers, je remarquai du moins, sur le
même plan et à peu de distance, bon nombre de dalles