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N° 13. — Julhis Africanus. Yixit annis centum etuno.
Ossa tua benè quiescant! Hic situs est.
« Julius Africanus. Il a vécu 101 ans. Que tes os re-
posent en paix ! Il gît ici. »
N° 14. — Caius Julius Andianus. Yixit annis quin-
decim.
« Caius Julius, surnommé Andianus. Il a vécu 15 ans. »
N° 15. — Modia, Marci plia, Severilla. Yixit annis
triginta quinque. Hic sila est. Ossa tua benè quiescant!
« Modia, fille de Marcus, surnommée Severilla. Elle a
vécu 35 ans. Elle gît ici. Que tes os reposent en paix! »
A partir de 1854, je suis retourné plus d'une fois à
Aîn-el-Bey, avec l'espoir que les progrès de l'établisse-
ment amèneraient tôt ou tard le défrichement d'une
ruine qui couvre une portion notable du territoire, et
que la science aurait bien sa part dans des travaux diri-
gés avec tant d'intelligence. Les faveurs du hasard habi-
tuent les archéologues à savoir attendre.
En effet, la sécheresse qui régna sur toute la contrée
pendant les premiers jours de l'année 1860, ayant appelé
l'attention du Bureau arabe sur une source formant ruis-
seau le long d'un tertre sillonné de soubassements, on
s'occupa de la débarrasser des décombres entassés à l'en-
tour par les siècles, afin d'augmenter le volume de l'eau.
L'opératiou ne fut pas sans résultat : mais le plus beau
fut érigée en colonie par Jules César, pour récompenser le corps de par-
tisans avec lequel Publius Sittius Nueerinus lui avail rendu de si utiles
services pendant la guerre d'Afrique, et fut dès lors appelée Cïrta Sillia-
noruni et Cirta Julia, jusqu'au moment où elle fut rebâtie par Constantin-
le-grand (Annuaire de la Sac. Arcliéol. de Conslantme pour 1853).
N° 13. — Julhis Africanus. Yixit annis centum etuno.
Ossa tua benè quiescant! Hic situs est.
« Julius Africanus. Il a vécu 101 ans. Que tes os re-
posent en paix ! Il gît ici. »
N° 14. — Caius Julius Andianus. Yixit annis quin-
decim.
« Caius Julius, surnommé Andianus. Il a vécu 15 ans. »
N° 15. — Modia, Marci plia, Severilla. Yixit annis
triginta quinque. Hic sila est. Ossa tua benè quiescant!
« Modia, fille de Marcus, surnommée Severilla. Elle a
vécu 35 ans. Elle gît ici. Que tes os reposent en paix! »
A partir de 1854, je suis retourné plus d'une fois à
Aîn-el-Bey, avec l'espoir que les progrès de l'établisse-
ment amèneraient tôt ou tard le défrichement d'une
ruine qui couvre une portion notable du territoire, et
que la science aurait bien sa part dans des travaux diri-
gés avec tant d'intelligence. Les faveurs du hasard habi-
tuent les archéologues à savoir attendre.
En effet, la sécheresse qui régna sur toute la contrée
pendant les premiers jours de l'année 1860, ayant appelé
l'attention du Bureau arabe sur une source formant ruis-
seau le long d'un tertre sillonné de soubassements, on
s'occupa de la débarrasser des décombres entassés à l'en-
tour par les siècles, afin d'augmenter le volume de l'eau.
L'opératiou ne fut pas sans résultat : mais le plus beau
fut érigée en colonie par Jules César, pour récompenser le corps de par-
tisans avec lequel Publius Sittius Nueerinus lui avail rendu de si utiles
services pendant la guerre d'Afrique, et fut dès lors appelée Cïrta Sillia-
noruni et Cirta Julia, jusqu'au moment où elle fut rebâtie par Constantin-
le-grand (Annuaire de la Sac. Arcliéol. de Conslantme pour 1853).