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à travers le plan que nous avions combiné à l'aide des
premières données.
Deux fragments de bronze, dont l'un représente, à ne
pas s'y méprendre, le creux de l'aine droite d'un homme,
nous ont aidé à supposer l'existence d'une statue qui
aurait été posée dans l'espace compris entre les seize
colonnes. Malheureusement aucune trace de piédestal ne
s'est offcrle à nos yeux.
Revenant au couronnement de l'édifice, il nous a sem-
blé illogique de lui assigner un autre profil, en présence
du grand nombre de pierres plates, de soffîtes et de mou-
lures de peu de relief, que nous avons remarquées dans
l'amoncellement des ruines. A l'intérieur, il devait y
avoir un plafond. Le linteau reposant sur les chapiteaux
des colonnes était d'un seul morceau d'environ 2m50 de
long, avec un soffite mouluré à sa face inférieure.
Lorsque nous arrivâmes devant le Soumaa et que nous
en primes les mesures, nous fîmes la remarque que le
socle de base reproduit par le dessin du commandant
Lamarre, en 184-8, n'avait qu'un mètre de hauteur.
Voyant que la terre recouvrait en partie l'une des
assises, nous avons espéré lui rendre avec la pioche,
ses véritables proportions. En conséquence, une tran-
chée a été ouverte le long de la face occidentale. A
une profondeur de 2n,90, les ouvriers ont reconnu le
premier lit de pierres qui sert de fondations à l'édifice.
Ils avaient rencontré, pendant l'opération, deux sque-
lettes adossés contre le mur et reposant sur la terre
meuble. Les objets ramassés là se réduisent à un petit
nombre, savoir :
Un tenon en fer à queue d'aronde, pesant huit
à travers le plan que nous avions combiné à l'aide des
premières données.
Deux fragments de bronze, dont l'un représente, à ne
pas s'y méprendre, le creux de l'aine droite d'un homme,
nous ont aidé à supposer l'existence d'une statue qui
aurait été posée dans l'espace compris entre les seize
colonnes. Malheureusement aucune trace de piédestal ne
s'est offcrle à nos yeux.
Revenant au couronnement de l'édifice, il nous a sem-
blé illogique de lui assigner un autre profil, en présence
du grand nombre de pierres plates, de soffîtes et de mou-
lures de peu de relief, que nous avons remarquées dans
l'amoncellement des ruines. A l'intérieur, il devait y
avoir un plafond. Le linteau reposant sur les chapiteaux
des colonnes était d'un seul morceau d'environ 2m50 de
long, avec un soffite mouluré à sa face inférieure.
Lorsque nous arrivâmes devant le Soumaa et que nous
en primes les mesures, nous fîmes la remarque que le
socle de base reproduit par le dessin du commandant
Lamarre, en 184-8, n'avait qu'un mètre de hauteur.
Voyant que la terre recouvrait en partie l'une des
assises, nous avons espéré lui rendre avec la pioche,
ses véritables proportions. En conséquence, une tran-
chée a été ouverte le long de la face occidentale. A
une profondeur de 2n,90, les ouvriers ont reconnu le
premier lit de pierres qui sert de fondations à l'édifice.
Ils avaient rencontré, pendant l'opération, deux sque-
lettes adossés contre le mur et reposant sur la terre
meuble. Les objets ramassés là se réduisent à un petit
nombre, savoir :
Un tenon en fer à queue d'aronde, pesant huit