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nous autorise à dire que Valentinien jouissait paisible-
ment de ses provinces d'Afrique.
. A celte époque, Rome tremblait à l'approche d'Attila
et envoyait Saint-Léon au devant du roi des Huns pour
le désarmer ; Genséric négociait des alliances avec les
peuples germaniques, maintenait les Maures qui mani-
festaient déjà sur quelques points la volonté de secouer
sa domination ; affermissait sa conquête et se préparait
a prendre part aux événements, lorsque ses alliés du nord
de l'Europe auraient suffisamment affaibli l'empire. Ses
vaisseaux parcouraient la Méditerranée, mais nous ne
voyons aucun acte direct d'hostilité contre Valentinien,
et des suppositions ne suffisent pas pour détruire la por-
tée de la loi du 13 juillet 451 et pour permettre de con-
clure que les communications entre les rivages Italiens
et Africains étaient interceptées.
Maintenant, si nous examinons notre inscription sur la
pierre même, un premier fait nous frappe d'abord ; c'est
que toutes les lettres ont été gravées par le même ou-
vrier. Nous l'avons étudiée à diverses reprises avec notre
ami, M. Pelletier, architecte de l'arrondissement et avec
M. le Curé de Sétif, qui a eu la pieuse pensée de la
mettre à l'abri des injures du temps, et, depuis plusieurs
années, la conserve soigneusement dans la sacristie; or
notre attention s'est toujours fixée en premier lieu sur
la parfaite ressemblance des caractères. Cette particula-
rité n'aurait certainement pas échappé au savant général,
s'il avait eu occasion de voir la pierre ou si on lui avait
adressé le bon estampage qu'il demandait.
Une rainure de 64 centimètres d'ouverture sur quatre
centimètres de profondeur a été pratiquée à la 3e ligne;
nous autorise à dire que Valentinien jouissait paisible-
ment de ses provinces d'Afrique.
. A celte époque, Rome tremblait à l'approche d'Attila
et envoyait Saint-Léon au devant du roi des Huns pour
le désarmer ; Genséric négociait des alliances avec les
peuples germaniques, maintenait les Maures qui mani-
festaient déjà sur quelques points la volonté de secouer
sa domination ; affermissait sa conquête et se préparait
a prendre part aux événements, lorsque ses alliés du nord
de l'Europe auraient suffisamment affaibli l'empire. Ses
vaisseaux parcouraient la Méditerranée, mais nous ne
voyons aucun acte direct d'hostilité contre Valentinien,
et des suppositions ne suffisent pas pour détruire la por-
tée de la loi du 13 juillet 451 et pour permettre de con-
clure que les communications entre les rivages Italiens
et Africains étaient interceptées.
Maintenant, si nous examinons notre inscription sur la
pierre même, un premier fait nous frappe d'abord ; c'est
que toutes les lettres ont été gravées par le même ou-
vrier. Nous l'avons étudiée à diverses reprises avec notre
ami, M. Pelletier, architecte de l'arrondissement et avec
M. le Curé de Sétif, qui a eu la pieuse pensée de la
mettre à l'abri des injures du temps, et, depuis plusieurs
années, la conserve soigneusement dans la sacristie; or
notre attention s'est toujours fixée en premier lieu sur
la parfaite ressemblance des caractères. Cette particula-
rité n'aurait certainement pas échappé au savant général,
s'il avait eu occasion de voir la pierre ou si on lui avait
adressé le bon estampage qu'il demandait.
Une rainure de 64 centimètres d'ouverture sur quatre
centimètres de profondeur a été pratiquée à la 3e ligne;