XX
P F F F ^ C F.
La première eA lur la Lettre ,
dans laquelle l'Auteur François veut
donner à connoître l'origine des
Fées , laquelle eA bien lavante ,
mais qui approche fort peu de la
vérité, & l'on ne iauroit croire que
le peuple étourdi ait pris garde Air
les doctrines des Philoibphes inven-
teurs des Gnomes, des Silphes, &
d'autres lemblables railleries, il
me lembleroit donc beaucoup plus
naturel de dire, que c'eA un reAe
du PaganiAne, qui donnoit le ca-
ractère de Divinité à chacun qui
se diAinguoit par quelque choie de
rare, & aiant à la Ante établi les Di-
vinités , feignoit que quelques fem.
mes étoient polledées d'un elprit de
vertige , & pou voient prédire les
choies à venir. EnAiite augmentant
ces idées, & y en ajoutant d'autres ^
ils ne le contentèrent pas de don-
ner auxdites femmes l'Etre Divin ,
mais anlh ils leur attribuoient la
puiltance de leurs Dieux, qui A ré-
pandoit
P F F F ^ C F.
La première eA lur la Lettre ,
dans laquelle l'Auteur François veut
donner à connoître l'origine des
Fées , laquelle eA bien lavante ,
mais qui approche fort peu de la
vérité, & l'on ne iauroit croire que
le peuple étourdi ait pris garde Air
les doctrines des Philoibphes inven-
teurs des Gnomes, des Silphes, &
d'autres lemblables railleries, il
me lembleroit donc beaucoup plus
naturel de dire, que c'eA un reAe
du PaganiAne, qui donnoit le ca-
ractère de Divinité à chacun qui
se diAinguoit par quelque choie de
rare, & aiant à la Ante établi les Di-
vinités , feignoit que quelques fem.
mes étoient polledées d'un elprit de
vertige , & pou voient prédire les
choies à venir. EnAiite augmentant
ces idées, & y en ajoutant d'autres ^
ils ne le contentèrent pas de don-
ner auxdites femmes l'Etre Divin ,
mais anlh ils leur attribuoient la
puiltance de leurs Dieux, qui A ré-
pandoit