XXIV P F F F ^ C Æ.
phétisa long-tems avant le liège de
Troie. La Sibylle Déiphobe , dont
les Auteurs Grecs & Latins parlent
souvent, & laquelle Enee a conliil-
té pour aller trouver Anchile Ion Pe-
re aux Champs Elilees. La Sibylle
Cumëe pour laquelle les Romains
avoient beaucoup de vénération.
Quant à la premiëre on peut la re-
jetter comme ablolument faulse,
puilque tous les HiRoriens avouent
qu'avant le liège de Troie on n'a
aucune choie de certain à l'égard
de PHilfoire de la Grèce, & ordi-
nairement tout ce qu'on nous ra-
conte n'elf que fables ; & ce fa-
meux hége ( s'il a jamais été) lert
d'Epoque pour commencer à former
EHilfoire. La leconde on pourroit
l'admettre, ii Ton pouvoit ajouter
foi aux fables des Poëtes ; mais sur
des inventions Poétiques établir un
point d'Hilfoire, il lemble que c'ësf
contre le bon sens. A l'égard de
la troisiéme , il faut prouver que
tout
phétisa long-tems avant le liège de
Troie. La Sibylle Déiphobe , dont
les Auteurs Grecs & Latins parlent
souvent, & laquelle Enee a conliil-
té pour aller trouver Anchile Ion Pe-
re aux Champs Elilees. La Sibylle
Cumëe pour laquelle les Romains
avoient beaucoup de vénération.
Quant à la premiëre on peut la re-
jetter comme ablolument faulse,
puilque tous les HiRoriens avouent
qu'avant le liège de Troie on n'a
aucune choie de certain à l'égard
de PHilfoire de la Grèce, & ordi-
nairement tout ce qu'on nous ra-
conte n'elf que fables ; & ce fa-
meux hége ( s'il a jamais été) lert
d'Epoque pour commencer à former
EHilfoire. La leconde on pourroit
l'admettre, ii Ton pouvoit ajouter
foi aux fables des Poëtes ; mais sur
des inventions Poétiques établir un
point d'Hilfoire, il lemble que c'ësf
contre le bon sens. A l'égard de
la troisiéme , il faut prouver que
tout