2o Je
XIV.
*^/*Ous m'avés prévenu dans une prière,
que j'avois dedein de vous faire , ne
délirant rien taiit, que de lavoir de vos
nouveties : Je suis dans de grandes inquié-
tudes , quand je n'apprens pas l'état de
votre sante, & {ans doute, il y a long-
tems, que je vous aurois écrit ces lignes,
d j'avois su où adreder ma Lettre. A pré-
sent que je suis adés heureux de {avoir,
que vous êtes à Londres , je vous prie
très-humblement, que nous employons
notre tems à nous entretenir par Lettres.
Par ce moicn je réparerai la perte, que je
fais en votre absence , & vous aurés la
bonté de permettre, que je vous ddë fou-
vent, que je suis.
XV.
l'Avois toujours cru. Moniteur, que vo-
J tre amitié devoit être inviolable, & que
je vous aurois fait tort d'en avoir douté
un moment ; mais après la cruelle expé-
rience que je fais , je puis bien être per-
sùadé qu'elle eif morte pour moi, quoique
je vous aime plus que persbnpe du mon-
XIV.
*^/*Ous m'avés prévenu dans une prière,
que j'avois dedein de vous faire , ne
délirant rien taiit, que de lavoir de vos
nouveties : Je suis dans de grandes inquié-
tudes , quand je n'apprens pas l'état de
votre sante, & {ans doute, il y a long-
tems, que je vous aurois écrit ces lignes,
d j'avois su où adreder ma Lettre. A pré-
sent que je suis adés heureux de {avoir,
que vous êtes à Londres , je vous prie
très-humblement, que nous employons
notre tems à nous entretenir par Lettres.
Par ce moicn je réparerai la perte, que je
fais en votre absence , & vous aurés la
bonté de permettre, que je vous ddë fou-
vent, que je suis.
XV.
l'Avois toujours cru. Moniteur, que vo-
J tre amitié devoit être inviolable, & que
je vous aurois fait tort d'en avoir douté
un moment ; mais après la cruelle expé-
rience que je fais , je puis bien être per-
sùadé qu'elle eif morte pour moi, quoique
je vous aime plus que persbnpe du mon-