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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0013
SUR LA GRACE. v
te ignorance du bien qu'ils doivent embrasser, d°roa«,&
Çr du mal qu'ils doivent suir. Car il eft ne- nefcit que-
, . ,\ ; ri x madmo-
cejjaire que celui-U pèche, qui ne \acnant pas Jum v;ve.
ce qu'il doit saire , sait ce qu'il ne doit pu sai-
re. Cest pour cette sorte de péchez., que l'on s'a &grat. c.
dresse a. Dieu lors qu'on lui dit: Oubliez., Sei ^
oneur 3 les péchez, de ma jeunesse C-de mon i- autemne-
ô s\ r r\ ■ a ■ a y sciunt . ip«
gnorance. (Jue JiDieu, qmestmjte^ n impu samboni
toit pas Ces péchez.* Vhomme sidelle ne le prie- appetendi,
[il1 1 maliquevi-
roit pds de les lui remettre. tandi igno-
randam paduncur peccandt neeeffitarem. Necessè elr. enim ut perce: qui
nesciende quid facere debear. , quod non débet sacere sacit. De quo
génère malorum Deus rogatur ubi dicitur : Deliâa juventutis mese &
ignorantîœ mex ne memineris. Quod genus dehâorum si non împuta-
rct Deus juftus , noa ea ubi dunmi posceret homo sidelis. Ang. Op,
psrf. Itb. I. cap. 10J.
J
Demande IV.
En quoi confîste la séconde de ces plaies
qui est la langueur & la maladie de la vo-
lonté?
R. e p o n s e.
On ne la sçauroit bien comprendre ,
qu'en la regardant dans sa source, c'est- à-
dirc dans le crime du prémier homme, qui
a passé dans tous ses ensans, suivant ces bel-
les paroles d'un ancien Pere: Agnoscat se ProsF
humana débilitas, &in primo homine univcr- tra Collât,
sarum gênerationum damnata succejsio.
L'homme, dit S. Auguttin, ne (e fut ja- Non enim
J p ' J J admalum
* 5 WatS opus per-
veniretur , nid praceffi'ssec mak volunras. I'orro mais roluntatis ini-
tium quod pocuit elle niiî fuperbia ? Initium enim omnis peccati fu-
perbia eft. Quid eft aucem fuperbia nifi perverfa celfitudinis appedtuï.
Perverfa enim celficudo eft deserto eo cui debec animus inhsrere prin«
cipio , fibi quodammodo fieri atque effe prihcipium, A»g. de Civih
Dd lib, i4< c. 13.
con-
te ignorance du bien qu'ils doivent embrasser, d°roa«,&
Çr du mal qu'ils doivent suir. Car il eft ne- nefcit que-
, . ,\ ; ri x madmo-
cejjaire que celui-U pèche, qui ne \acnant pas Jum v;ve.
ce qu'il doit saire , sait ce qu'il ne doit pu sai-
re. Cest pour cette sorte de péchez., que l'on s'a &grat. c.
dresse a. Dieu lors qu'on lui dit: Oubliez., Sei ^
oneur 3 les péchez, de ma jeunesse C-de mon i- autemne-
ô s\ r r\ ■ a ■ a y sciunt . ip«
gnorance. (Jue JiDieu, qmestmjte^ n impu samboni
toit pas Ces péchez.* Vhomme sidelle ne le prie- appetendi,
[il1 1 maliquevi-
roit pds de les lui remettre. tandi igno-
randam paduncur peccandt neeeffitarem. Necessè elr. enim ut perce: qui
nesciende quid facere debear. , quod non débet sacere sacit. De quo
génère malorum Deus rogatur ubi dicitur : Deliâa juventutis mese &
ignorantîœ mex ne memineris. Quod genus dehâorum si non împuta-
rct Deus juftus , noa ea ubi dunmi posceret homo sidelis. Ang. Op,
psrf. Itb. I. cap. 10J.
J
Demande IV.
En quoi confîste la séconde de ces plaies
qui est la langueur & la maladie de la vo-
lonté?
R. e p o n s e.
On ne la sçauroit bien comprendre ,
qu'en la regardant dans sa source, c'est- à-
dirc dans le crime du prémier homme, qui
a passé dans tous ses ensans, suivant ces bel-
les paroles d'un ancien Pere: Agnoscat se ProsF
humana débilitas, &in primo homine univcr- tra Collât,
sarum gênerationum damnata succejsio.
L'homme, dit S. Auguttin, ne (e fut ja- Non enim
J p ' J J admalum
* 5 WatS opus per-
veniretur , nid praceffi'ssec mak volunras. I'orro mais roluntatis ini-
tium quod pocuit elle niiî fuperbia ? Initium enim omnis peccati fu-
perbia eft. Quid eft aucem fuperbia nifi perverfa celfitudinis appedtuï.
Perverfa enim celficudo eft deserto eo cui debec animus inhsrere prin«
cipio , fibi quodammodo fieri atque effe prihcipium, A»g. de Civih
Dd lib, i4< c. 13.
con-