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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0030
xxii INSTRUCTION
commandemens n étaient pus pour les saire vi-
vre y mais pour les saire mourir \ pour les
convaincre.
Et ailleurs expliquant cette parole de
ssai 3 29 S.P^ul: Lex propter transgrcjsione;pofita e(l ;
Superbien- La loy, dit-il j a été donnée 4 un peuple su-
îexPpoika Per^e9 afin ^ue par cette <3ui montrait Ça
«st, ut $ei maladie, & qui ne la guerisfoit pds, sen or-
g:mmar-&Hetl sut abb#tu p&r le crime même du viole-
bos o&en-ment de la loy.
non aufe- Et S. Prosper dans une sentence prise du
r.emem'e*niême Saint: a Celui, dit il, qui a donné
mm prae- ' , 3 I ' s
▼aricatio- la loy, a donne la Grâce; mais il a donne la loy
nefupeTbia/74'' sm 'ferviieur^ U est lui-même descendu .
centerere pour nom apporter la Grâce: asin que les hom-
^xpofîtTep'.mes voulant accomplir la loy, &nelepouvant,
r^Quide Parce ^ue^a 1°)découvre seulement le péché, ©°
dit legem ,ne donnepas le moyen de l'éviter $ ilsfusentobli-
jpfe dedu d'avoir recours à la Grâce , laquelle oteen
£cgrauam;£ ^ ' y
fed legem meme-tcmps, £7" la maladie de Fimpojjibilité y
mifuTcum O" le crime de la désobéifsance pasfee.
graria ipfe Mais il fauticy remarquer deux choses:
defcendit; r . J , , . r .r A
ut quia lex Ea i. que quoi que la loi sailant connoitre
oftendit £ l'homme sa foiblefTe par l'expérience de
non toll it,fes chûtes, lui foitune occafionde s'humi-
voientes ylQY ^ d'avoir recours à la Grâce : ce n'eft
legem luis » ,
viribuse- pas elle néanmoins, mais la Grâce même
Semés?" HUI sait qu'on a recours à la Grâce ; com-
cogantur me St. Auguftin nous l'enfeigne par ces
qux&înv excellentes paroles: Celui, dit-il, quiufe
poffibiiita- \r,im [0y aprend d'elle le bien Crie mal;
îis mor- y * i • ■ '
bum, Se &
ïnobedien-
ûx, ausert i'eatum. ïjP«#« Ssntsnt- 3%jj
commandemens n étaient pus pour les saire vi-
vre y mais pour les saire mourir \ pour les
convaincre.
Et ailleurs expliquant cette parole de
ssai 3 29 S.P^ul: Lex propter transgrcjsione;pofita e(l ;
Superbien- La loy, dit-il j a été donnée 4 un peuple su-
îexPpoika Per^e9 afin ^ue par cette <3ui montrait Ça
«st, ut $ei maladie, & qui ne la guerisfoit pds, sen or-
g:mmar-&Hetl sut abb#tu p&r le crime même du viole-
bos o&en-ment de la loy.
non aufe- Et S. Prosper dans une sentence prise du
r.emem'e*niême Saint: a Celui, dit il, qui a donné
mm prae- ' , 3 I ' s
▼aricatio- la loy, a donne la Grâce; mais il a donne la loy
nefupeTbia/74'' sm 'ferviieur^ U est lui-même descendu .
centerere pour nom apporter la Grâce: asin que les hom-
^xpofîtTep'.mes voulant accomplir la loy, &nelepouvant,
r^Quide Parce ^ue^a 1°)découvre seulement le péché, ©°
dit legem ,ne donnepas le moyen de l'éviter $ ilsfusentobli-
jpfe dedu d'avoir recours à la Grâce , laquelle oteen
£cgrauam;£ ^ ' y
fed legem meme-tcmps, £7" la maladie de Fimpojjibilité y
mifuTcum O" le crime de la désobéifsance pasfee.
graria ipfe Mais il fauticy remarquer deux choses:
defcendit; r . J , , . r .r A
ut quia lex Ea i. que quoi que la loi sailant connoitre
oftendit £ l'homme sa foiblefTe par l'expérience de
non toll it,fes chûtes, lui foitune occafionde s'humi-
voientes ylQY ^ d'avoir recours à la Grâce : ce n'eft
legem luis » ,
viribuse- pas elle néanmoins, mais la Grâce même
Semés?" HUI sait qu'on a recours à la Grâce ; com-
cogantur me St. Auguftin nous l'enfeigne par ces
qux&înv excellentes paroles: Celui, dit-il, quiufe
poffibiiita- \r,im [0y aprend d'elle le bien Crie mal;
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