jjrariam ni-
a .
SUR LA GRACE. xxiii
_ _ r . r , r Qui ergo
ne je confiant point en ja sorce & en fa lighimè
vertu* il arecowrs a la Grâce, par l'opération tye. uu5M-r»
de laquelle il s1 éloigne du mal, c?" sait le bien, eamaium
Jldais qui a recours k la Grâce, que lors que &bn°onum
le Seigneur redrejsé les pdt de l1 homme, fait cunsiJens
qu'il veut entrer dans lavoje de Dieu? Jim- s^^fu-
(i le desir même du secours de la Grâce, est un §ic ad Sra*
commencement de Grâce , comme le témoigne le pr#fta,nt«
Prophète, lors qu il écrit : ai dit en moi me- ^^Sc
me; ^ai commencé maintenant Cejlle chan- feciac bo-
gement que la droite du très haut a sait enmoi. auc^eufî
La ii. chose qu'il faut remarquer,
qui luit cette première eit, que comme ce p C im
bon ulage di; la loy, qui eit d'avoir rc-DomSn0,
cours à la Grâce, eft un efset de la Grâce muu *v/r
même, que Dieu nous donne quand il luit^T^x
plaît, ielon les ordres impénétrables de fa votet- Ac
sagefle ércrnelîe^il ne faut pas s'imaginer que SdeÏÏrf
la loy ait humilié tous ceux à qui elle aété3ux,lmm.
donnée ; & qu elle les ait tous portez a avoir rium era-
recoursàiaGrace. S Aueuitin fe mettant
en peine de juitificr par quelque exemple: Et
pie cette utilité de la loy, allègue feule- "Si'^T
ment les Juiss, qui furent convertis en Je- ™ut^°
rufalem par la prédication des Apôtres. Car exl'tfi jye
expliquant ces Paroles de S. Paul: Conclu c°Yret>!- &
r r -ri ^ Grat.c. I.
fit scriptura omnia Job peccato , ut prominio ex
fide f. C. daretur credentihm : & ayant dit **'3*M"
qu'il paroït par-là, que la loy a été don-
née, non pour ôter le péché, mais afin ^nmre0rs°
d'enfermer tout fous le péché ; afin que les ™>t Mxi*
hommes étans humiliez reconnuffenc que2Sgci«io-
#* 4 leur
a .
SUR LA GRACE. xxiii
_ _ r . r , r Qui ergo
ne je confiant point en ja sorce & en fa lighimè
vertu* il arecowrs a la Grâce, par l'opération tye. uu5M-r»
de laquelle il s1 éloigne du mal, c?" sait le bien, eamaium
Jldais qui a recours k la Grâce, que lors que &bn°onum
le Seigneur redrejsé les pdt de l1 homme, fait cunsiJens
qu'il veut entrer dans lavoje de Dieu? Jim- s^^fu-
(i le desir même du secours de la Grâce, est un §ic ad Sra*
commencement de Grâce , comme le témoigne le pr#fta,nt«
Prophète, lors qu il écrit : ai dit en moi me- ^^Sc
me; ^ai commencé maintenant Cejlle chan- feciac bo-
gement que la droite du très haut a sait enmoi. auc^eufî
La ii. chose qu'il faut remarquer,
qui luit cette première eit, que comme ce p C im
bon ulage di; la loy, qui eit d'avoir rc-DomSn0,
cours à la Grâce, eft un efset de la Grâce muu *v/r
même, que Dieu nous donne quand il luit^T^x
plaît, ielon les ordres impénétrables de fa votet- Ac
sagefle ércrnelîe^il ne faut pas s'imaginer que SdeÏÏrf
la loy ait humilié tous ceux à qui elle aété3ux,lmm.
donnée ; & qu elle les ait tous portez a avoir rium era-
recoursàiaGrace. S Aueuitin fe mettant
en peine de juitificr par quelque exemple: Et
pie cette utilité de la loy, allègue feule- "Si'^T
ment les Juiss, qui furent convertis en Je- ™ut^°
rufalem par la prédication des Apôtres. Car exl'tfi jye
expliquant ces Paroles de S. Paul: Conclu c°Yret>!- &
r r -ri ^ Grat.c. I.
fit scriptura omnia Job peccato , ut prominio ex
fide f. C. daretur credentihm : & ayant dit **'3*M"
qu'il paroït par-là, que la loy a été don-
née, non pour ôter le péché, mais afin ^nmre0rs°
d'enfermer tout fous le péché ; afin que les ™>t Mxi*
hommes étans humiliez reconnuffenc que2Sgci«io-
#* 4 leur