SUR LA GRACE.
Question VII T.
QvCejl-ce qui faifoit cette santé du libre ar«
bitre ?
Deux avantages qui en étoient irrépara-
bles , tant que l'homme demeureroit fidè-
le à Dieu. Le premier étoit la grâce habi-
tuelle , cette Charité lantifiame qui em-
brasoit la volonté de l'homme par ses ar-
deurs , & qui réclairok par les lumières.
Le 2. étoit l'exemtion de toutes les cupidi-
tez & attachemens du cœur , aussi bien
q je des ténèbres de Peiprit, qui sont les
deux sources de tous les déreglemens qii
rendent la volonré captive, en l'entraînant
dans le mal : OV bien on ne connoit pas la vei iatee
• / / . n w r r ■ veritas,
vente y ou bien on ejr poujje par \a propre soi- ve[ com.
blesse. Ainsi l'homme avoit toutes les lu-pehinnfi
m'ères de Tesprit nécesfaires pour accom-
plir la jullice, & il ne sentoit point de ré-
iïstance , la volonté n'étant point partagée
ni divisée d'elle-même j mais il pouvoir,
faire le bien avec tant de facilité, que vou-
loir & pouvoir étoient en lui uns même
choie.
question IX.
Il est vrai que ces deux biens n'ont auj
G cune
Question VII T.
QvCejl-ce qui faifoit cette santé du libre ar«
bitre ?
Deux avantages qui en étoient irrépara-
bles , tant que l'homme demeureroit fidè-
le à Dieu. Le premier étoit la grâce habi-
tuelle , cette Charité lantifiame qui em-
brasoit la volonté de l'homme par ses ar-
deurs , & qui réclairok par les lumières.
Le 2. étoit l'exemtion de toutes les cupidi-
tez & attachemens du cœur , aussi bien
q je des ténèbres de Peiprit, qui sont les
deux sources de tous les déreglemens qii
rendent la volonré captive, en l'entraînant
dans le mal : OV bien on ne connoit pas la vei iatee
• / / . n w r r ■ veritas,
vente y ou bien on ejr poujje par \a propre soi- ve[ com.
blesse. Ainsi l'homme avoit toutes les lu-pehinnfi
m'ères de Tesprit nécesfaires pour accom-
plir la jullice, & il ne sentoit point de ré-
iïstance , la volonté n'étant point partagée
ni divisée d'elle-même j mais il pouvoir,
faire le bien avec tant de facilité, que vou-
loir & pouvoir étoient en lui uns même
choie.
question IX.
Il est vrai que ces deux biens n'ont auj
G cune