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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0356
2^4 DOCTRINE DE L'EGLISE
chez, la charité & les bonnes œuvres qui
sont ses dons, mais aussi la perseverance êc
la gloire du corps & de l'ame qui sont les
plus grands de les âom>; elle ne nous délivre
pas seulement du pcché, mais auffi de la loi
du pcché & de mort que l'Ecriture appel-
CorpU! le Corps de mort. Elle doit tout d'un coup
moitis. disîiper par sa clarté bien-heureuse les re-
stes de nos ténèbres, guérir parfaitement
toutes nos langueurs, ôc engloutir par
l'immortalité d'une glorieuse refurreccion
de nos corps, l'aiguillon de la mort qui est
le péché, êt l'aiguillon de la chair qui eft
la concupiscence, dont les mouvemens dé-
réglez {ont fi insuportables aux gens de
bien en cette vie, & dont ils ne font dé-
livrez qu'à leur mort ou après leur mort par-
la conibmmation de la charité & la liber-
té parfaite des ensans de Dieu : LA Gra-
çratialî- Ce délivre separe de la majfe damnée, ceux
fcaratàto- ■ , , ,. '
tiusmafls qu elle dçuvre,
damnacio-
nequos Question VI.
libérât.
Quelle conséquence doit-on tirer de ce qui
■vient d'être dit ?
\ C'eft que devant Dieu un homme n'eu:
point feparé de la mafle de perdition, que
loifque dans fa prefeience & félon fon dé-
cret il eft délivré de tous les maux de coul-
pe, de tous les maux de tentation & de
tous les maux de la concupifcence, par
laremiffion de tous fes péchez, par la Grâ-
ce
chez, la charité & les bonnes œuvres qui
sont ses dons, mais aussi la perseverance êc
la gloire du corps & de l'ame qui sont les
plus grands de les âom>; elle ne nous délivre
pas seulement du pcché, mais auffi de la loi
du pcché & de mort que l'Ecriture appel-
CorpU! le Corps de mort. Elle doit tout d'un coup
moitis. disîiper par sa clarté bien-heureuse les re-
stes de nos ténèbres, guérir parfaitement
toutes nos langueurs, ôc engloutir par
l'immortalité d'une glorieuse refurreccion
de nos corps, l'aiguillon de la mort qui est
le péché, êt l'aiguillon de la chair qui eft
la concupiscence, dont les mouvemens dé-
réglez {ont fi insuportables aux gens de
bien en cette vie, & dont ils ne font dé-
livrez qu'à leur mort ou après leur mort par-
la conibmmation de la charité & la liber-
té parfaite des ensans de Dieu : LA Gra-
çratialî- Ce délivre separe de la majfe damnée, ceux
fcaratàto- ■ , , ,. '
tiusmafls qu elle dçuvre,
damnacio-
nequos Question VI.
libérât.
Quelle conséquence doit-on tirer de ce qui
■vient d'être dit ?
\ C'eft que devant Dieu un homme n'eu:
point feparé de la mafle de perdition, que
loifque dans fa prefeience & félon fon dé-
cret il eft délivré de tous les maux de coul-
pe, de tous les maux de tentation & de
tous les maux de la concupifcence, par
laremiffion de tous fes péchez, par la Grâ-
ce