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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0521
SUR L'ORDONNANCE. 429
leu & qu'elle ne sâche pour le moins les
douze articles dont Saint Augustin a com-
posé la professîon de soi de la Grâce, en
déclarant qu'ils contiennent une partie de
ce que TEglisc croit en cette matière.
11 n'est pas aussi que Monfeigneur n'ait
leu pour le moins les Livres que ce Saint
Do&eur a écrit de la Correction & de la
Grâce, de la Prédeftination des Saints, &
du Don de la persévérance, qui sont les
plus communs, & où pour défendre la
créance de l'Eglife touchant la Grâce &
la Prédeftination, S. Auguftin a foutenu
& expliqué beaucoup de véritez que nous
ne liions pas dans l'Inftruction Paftora-
le de fa Grandeur.
L'on eft donc fort éloigné de croire que
Monfeigneur voulût que toutes ces véri-
tez ne sulTent regardées que comme des
fentimens humains & des opinions inuti-
les , qu'il n'y a nul befoin de favoir ni d'é-
tablir: puis qu'il ne lepourroit prétendre
fans faire injure au Saint TEfprit qui les a
infpirées, à Jefus-Christ qui les a enfei-
gnées, à F Apôtre Saint Paul qui les a é-
crites, & à Saint Augustin qui les a expli-
quées avec tant de clarté, & soutenuësa-
vec tant de sorce contre les ennemis de la
Grâce.
Ainfî pour défendre Monsieur de Paris
& du reproche qu'on lui pourroit faire d'u-
ne négligence honteuse, s'il n'ayoit pas
con-
leu & qu'elle ne sâche pour le moins les
douze articles dont Saint Augustin a com-
posé la professîon de soi de la Grâce, en
déclarant qu'ils contiennent une partie de
ce que TEglisc croit en cette matière.
11 n'est pas aussi que Monfeigneur n'ait
leu pour le moins les Livres que ce Saint
Do&eur a écrit de la Correction & de la
Grâce, de la Prédeftination des Saints, &
du Don de la persévérance, qui sont les
plus communs, & où pour défendre la
créance de l'Eglife touchant la Grâce &
la Prédeftination, S. Auguftin a foutenu
& expliqué beaucoup de véritez que nous
ne liions pas dans l'Inftruction Paftora-
le de fa Grandeur.
L'on eft donc fort éloigné de croire que
Monfeigneur voulût que toutes ces véri-
tez ne sulTent regardées que comme des
fentimens humains & des opinions inuti-
les , qu'il n'y a nul befoin de favoir ni d'é-
tablir: puis qu'il ne lepourroit prétendre
fans faire injure au Saint TEfprit qui les a
infpirées, à Jefus-Christ qui les a enfei-
gnées, à F Apôtre Saint Paul qui les a é-
crites, & à Saint Augustin qui les a expli-
quées avec tant de clarté, & soutenuësa-
vec tant de sorce contre les ennemis de la
Grâce.
Ainfî pour défendre Monsieur de Paris
& du reproche qu'on lui pourroit faire d'u-
ne négligence honteuse, s'il n'ayoit pas
con-