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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0526
434 R E M A R CLU E S
ces Propositions ne se trouvoient en nul Au-
teur comme elles étoient exposécs. 2. Qu'el-
les avoient été fabriquées avec artisice, & ex-
primées àdessein en des termes qui avoient dou-
ble sens. 3. Qu'elles pouvoient être prises dans
un sens hérétique, que ce Docteur marquoit,
& auquel il declaroit qu'il ne se trouvoit aucun
Théologien qui les soutint, & qui ne les con-
damnât: Et qu'on leur pouvoir aussi donner un
sens très-Catholique, savoir celui de Saint Au-
gustin , que tous les disciples céréndoient.
4.. Que le dessein de ceux qui les avoient ainlî
inventées & conçues en des termes équivoques,
ne paroissoit être autre que de»saire que le sens
Catholique & de Saint Augustin étant conson-
du avec le sens hérétique sous ces termes cm-
harâliez & ambigus, il ne fût pas aisé de les dis-
cerner, mais qu'il sut facile de saire pasfer le
sens hérétique pour celui de Saint Auguftin; ,
& par cette fourbe de décrier les sentimens
de ce saint Docteur sans le nommer, comme
des sentimens hérétiques & Calviniltes : qui
étoit l'unique but des disciples de Moîina.
Mais nonobllânt ces protestations, les en-
nemis de la Grâce poursuivirent la condamna-
tion de ces Propositions en Sorbonne & à Ro-
me, où ils firent acroire faussement qu'il y
«voit en France plusieurs Théologiens qui les
soutenoient.
Les Prélats les plus cclaûrcï de France s'ap-
iejz.Sc percevant de la fourberie & du defTein des cn-
1653* nemis de la Grâce, qui étoit d'envelopper la
doctrine de Saint Augullin dans laCensureque
l'on pourfuivoit, en remontrèrent l'importance
au Pape, &le prièrent de ne point prononcer de
jugement sur ces Propofitions, qu'après en avoir
développé les équivoques, & distingué le sens
hérétique, qu'elles renfermoieat, & que tout
ces Propositions ne se trouvoient en nul Au-
teur comme elles étoient exposécs. 2. Qu'el-
les avoient été fabriquées avec artisice, & ex-
primées àdessein en des termes qui avoient dou-
ble sens. 3. Qu'elles pouvoient être prises dans
un sens hérétique, que ce Docteur marquoit,
& auquel il declaroit qu'il ne se trouvoit aucun
Théologien qui les soutint, & qui ne les con-
damnât: Et qu'on leur pouvoir aussi donner un
sens très-Catholique, savoir celui de Saint Au-
gustin , que tous les disciples céréndoient.
4.. Que le dessein de ceux qui les avoient ainlî
inventées & conçues en des termes équivoques,
ne paroissoit être autre que de»saire que le sens
Catholique & de Saint Augustin étant conson-
du avec le sens hérétique sous ces termes cm-
harâliez & ambigus, il ne fût pas aisé de les dis-
cerner, mais qu'il sut facile de saire pasfer le
sens hérétique pour celui de Saint Auguftin; ,
& par cette fourbe de décrier les sentimens
de ce saint Docteur sans le nommer, comme
des sentimens hérétiques & Calviniltes : qui
étoit l'unique but des disciples de Moîina.
Mais nonobllânt ces protestations, les en-
nemis de la Grâce poursuivirent la condamna-
tion de ces Propositions en Sorbonne & à Ro-
me, où ils firent acroire faussement qu'il y
«voit en France plusieurs Théologiens qui les
soutenoient.
Les Prélats les plus cclaûrcï de France s'ap-
iejz.Sc percevant de la fourberie & du defTein des cn-
1653* nemis de la Grâce, qui étoit d'envelopper la
doctrine de Saint Augullin dans laCensureque
l'on pourfuivoit, en remontrèrent l'importance
au Pape, &le prièrent de ne point prononcer de
jugement sur ces Propofitions, qu'après en avoir
développé les équivoques, & distingué le sens
hérétique, qu'elles renfermoieat, & que tout