Arndt, Paul: Studien zur Vasenkunde (Leipzig, 1887)

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cations de piovennnce, qni sont donnees ä Athenes. Les m;n-
chands tiompent souvent l'acheteui', soit qu'iis ne sachent pas
eux-memes d'oh vient i'ohjet qu'ils possedent et qu'ils cioient lui
donner plus <le valeui' en lui attrihuant au hasard une origine
precise, soit qu'iis se proposent de dissimulcr lcs relations, qu'ils
entretiennent dans les provinces et de depister les recherches des
agents de la terrilde Societe archeologique, soit qu'ils veuillent
simplement rire aux depens des archeologues induits par eux en
erreur. Une sorte de mode pieside ä ces indications fausses:
pendant un temps, tous les ohjets que I'on vous presente viennent
de Tanagra; puis, quelque heau miroir ayant ete decouvert cn
('orinthie, pendant un mois ou deux, vases, hronzes et terres cuites
viennent de Corinthe, jusqu'ä ce que la Crete, ä son tour, ou
telle autre partie de 1a Grece ait produit un monument remar-
quable et impose son nom pour quelques semaines.« Derartige
Uetrügereien scheinen nicht erst jüngeren Datums zu sein. Uc-
reits im Jahre 1829 schrieh der Prinz von Canino an Gerhard
(Bulh d. 1. 1829, p. 115): xJe crois devoir vous communiquer,
que des pcrsonnes qui ont achete des vases fouilles dans nos terres
se sont embarquees ä Ancone pour la Grece immediatement apres
leurs acquisitions. Ces messieurs auraient-ils fait faire avec eux
le voyage de Grece ä quelques uns de nos vases etrusques?« Der
Vertrieh italischer Altertiimer nach Griechcnland schcint ein zicm-
lich lehhafter zu sein. So gieht Wieselcr in dem archäol. Bericht
iiber seine Reise nach Griechenland (Ahh. d. Gött. Ges. XIX,
1874, phil.-hist. KI. p. 8t, Anm. 12) an, dass man von italischen
Kunstgegenständen namentlich bemalte Thongeüisse in Atlien
tretfe, so in der Ephorie dcs Kultusministeriums und itr der (jetzt
in Brcslau hetindlichen) Schaubertschcn Sammlung. Auch das
Museum der archäol. Gesellschaft hesitzt odeux vases italo-grecs«,
Geschcnkc des Königs von Neapel (Collignon, Catal. Nr. 779 u.
7S0). Michaelis endlich (Arch. Anz. 186t, p. t97 h'.) macht auf
den starhen Handelsverkehr zwischen Neapel und Athen aufmerk-
sam, welcher zum heständigen Zweifel an den Provenienzen von
Vascn malerischen Stils in Athen mahne. So werden wir also gut
thun, den Angaben üher die Irlerkunft griechischer Gelasse jcder-
zeit mit starkem Misstrauen zu hegegnen.
82. Die andereFragehetrilft das Alter dieser attisch-italischen