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Arndt, Paul [Hrsg.]
La Glyptothèque Ny-Carlsberg: les monuments antiques (Texte) — München, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0039
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B. Trois divinités.

Hauteur: 0,57 m, largeur: 0,64 m. Marbre blanc. Le bord est piqué à droite, et l'on y a percé
un trou: visiblement, c'était là le point d'attache d'une seconde table contiguë. Vers le coin supérieur droit,
une cheville métallique servait probablement à fixer le monument par le haut. A été trouvé, dit-on, entre
1870 et 1880, dans une villa romaine, près de Tusculum.

Nous avons ici le reste d'une procession de divinités qui devait être beaucoup plus déve-
loppée. Poséidon s'avance vers la droite, couvert de l'himation, tenant de la main droite un
dauphin; dans la main gauche, il devait porter le trident, probablement figuré en couleurs.
Le dieu tourne la tête vers une femme richement vêtue, qui le suit et retient de la main gauche
le voile qui enveloppe sa tête. Cette femme ne porte aucun attribut dans sa main droite, et n'est
caractérisée par aucun détail particulier; en raison de la place qu'elle occupe derrière Poséidon,
il est permis cependant de l'appeler Amphitrite. Après elle vient un personnage barbu, couvert
Je la cuirasse et des cuissards, une légère chlaina enroulée à l'avant-bras droit; de la main
gauche tient-il le bouclier et la lance, et de la droite un casque corinthien qu'il a saisi par
les couvre-joues. Nous pouvons sans hésitation reconnaître en lui Ares.

Ce relief appartient à la même famille que les monuments précédemment décrits. Une
réplique de la figure d'Ares se trouve sur la bouche de fontaine du Musée Capitolin (Friederichs-
Wolters 424), à cette différence près qu'elle y est imberbe. 11 ne faut du reste voir là qu'un
caprice du sculpteur qui a représenté également sans barbe Hermès et Héphaistos, contrairement
a l'usage archaïque. La figure féminine reparaît aussi sur le célèbre Putéal de Corinthe,
aujourd'hui disparu(1), sans y être mieux caractérisée qu'ici. Welcker (A. D. II, p. 28) lui donne
le nom d'Hestia, mais à l'appui de cette appellation il n'apporte pas de preuve bien convain-
cante. Je ne connais aucune réplique de la troisième figure, celle de Poséidon. — Le travail
de ce relief est soigné, bien qu'il manque un peu de vigueur; il n'est plus possible d'en
déterminer la destination.

Catalogue n° 1292.

C. Athéné et Héphaistos.

Hauteur: 0,38m, largeur: 0,32 m, épaisseur: 0,03-0,04m. Marbre bleuâtre de teinte foncée. Au-dessus

i-dessous des figures court un bandeau lisse; le bandeau du haut est aplani aussi sur sa face supérieure;

es ords latéraux, de même que le revers du bas-relief, ont été laissés bruts. Autrefois dans les collections

Ju len Gréau, à Paris, et Tyszkiewicz, à Rome. Acquis en Grèce. Il n'y a pas à douter de l'authenticité

du monument.

Athéné et Héphaistos sont sculptés en très-faible relief. La déesse est posée de face,

ans une attitude qui rappelle les vieux palladions: sans égide, couverte du chiton long sans

manches et serré à la taille, tenant de la main gauche le bouclier et de la droite brandissant la

ance, elle tourne du côté droit, vers Héphaistos, sa tête encadrée de longues boucles que

-tient un étroit ruban. Le dieu n'est vêtu que d'une courte chlaina qui s'enroule autour de

es bras; de la main gauche il tient le marteau, de la droite il tend à la déesse le casque

quil a forgé pour elle. Sa barbe est taillée en pointe; un bandeau ceint ses cheveux, bouclés.

(0 Michaelis, J0Urn. 0f Iha. Stud., 1885, p. 46 suiv.
 
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