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Arndt, Paul [Hrsg.]
La Glyptothèque Ny-Carlsberg: les monuments antiques (Texte) — München, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0052
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plaire de Stockholm (i) est très médiocre et ne nous apprend rien de nouveau; Thermes de
Tivoli qui porte les fragments d'une inscription (2) relative à Anakréon, n'a malheureuse-
ment plus de tête (3). Ainsi donc il ne nous reste comme pièces de comparaison que Thermes
(avec inscription) du Palais des Conservateurs (4), la tête du Palais Riccardi (5), et la tête
récemment acquise par le Musée de Berlin (6). La valeur de cette dernière (Furtwângler [7]
Ta déjà remarqué) a été bien surfaite par Kekulé. Il me semble tout à fait inadmissible que
son exécution remonte à la bonne époque grecque; en tout cas, la tête ne diffère en rien des
bonnes copies de l'époque romaine si nombreuses dans nos musées. Quant à Thermes du Palais
des Conservateurs, c'est une œuvre tourmentée et froide, sans intérêt pour la critique. En fin
de compte, on voit que nous ne devons nous occuper que de la tête de Berlin et de celle du Palais
Riccardi, qui sont à peu près de même valeur, autant du moins qu'on en peut juger sans avoir
comparé directement les moulages. La tête de Berlin est peut-être d'un rendu plus vif, mais celle
de Florence semble reproduire avec plus de rigueur l'original en bronze. Leur caractère plastique,
tout aussi bien que le rendu des détails du corps de la statue Jacobsen (8), indique une œuvre du
milieu du Vme siècle. Il est vrai qu'on ne trouve pas dans l'ensemble des productions originales
de la sculpture grecque des monuments qui offrent une ressemblance exacte avec TAnakréon ; mais
la raison en est peut-être justement qu'on ne possède que peu d'originaux de l'époque en
question. Kekulé (9), qui nous renvoie à quelques têtes des frontons d'Olympie, ne peut
alléguer que de faibles arguments: il est visible que les sculptures d'Olympie ont un caractère
beaucoup plus ancien. D'autre part, je ne puis pas non plus tenir pour démontré que la tête
du Poséidon de la frise du Parthénon (10) soit plus récente que TAnakréon. Mais je considère comme
œuvres de même époque et de même style p. e. la tête de TAsklépios de Dresde et ses copies (11),
et surtout cette belle tête ailée d'homme barbu (1 2), qui se trouve au musée Torlonia (13) et dont je
ne puis malheureusement donner de reproduction satisfaisante. Une tête diadémée d'homme
barbu, malheureusement fort mal conservée, qui se trouve au Musée National d'Athènes (14),
mérite aussi d'être citée ici à cause de sa parenté avec TAnakréon. Selon Furtwângler (15), une
tête de la Sala délie Muse, au Vatican (16), témoignerait de l'influence que notre statue avait
exercée sur l'art des époques postérieures; cependant je ne saisis aucun rapport entre les deux
sculptures.

(1) Phot. Lagrelius III, 65. Sont modernes: le nez, le cou, l'hermès avec l'inscription: AHMOZ0ENHX; le monument est regratte
au moyen d'un acide. Kekulé, yahrbuch d. Inst., arch. Anzeiger 1893, p. 75i n°te I. Peut-être identique, bien que le vêtement ne repose pas sur
la même épaule dans la reproduction, avec un buste antique («Demosthenes»), qui se trouvait à Anvers <apud D. Nicolaum Rockoxium> et
qui a été dessiné par Rubens. Ce dessin a été gravé par Jean Witdceck en 1638 (Max Rooses, l'œuvre de P. P. Rubens, 5. volume, 1892,
pi. 349, n° 1213; Georg Hirth, P. P. Rubens' antike Charakterk'opfe. Eine Sammlung von 12 Bildnissen, nach antiken Bùsten gezeichnet
von P. P. Rubens. etc. In Kacsimile-Reproductionen. Munchen u. Leipzig, I884)

(2) Kaibel, Inscriptiones graecae Italiae 1133.

(3) Kekulé, Ja/irbuch d. Inst. 1892, p. 119, note 4 (donne la bibliographie du sujet).

(4) Helbig 594.

(5) Arndt-Amelung, Einzelverkauf 312/13 ; Amelung, Fùhrer durch die Antiken in Florent, n° 202 ; Rom. MM., III [1888], p. 113,
note I [Studniczka].

(6) Provient des magasins de la villa Borghèse; plus tard chez le marchand d'antiquités Bardini, à Florence. Kekulé, yahrbuch d.
Inst. 1892, pi. 3; ib. 1893, arch. Anz., p. 75.

(7) Meisterwerke, p. 92, note 3.

(8) Kekulé (Jabrbuch d. Inst. 1892, p. 123) la qualifie à tort de «maniérée»!

(9) L. c, p. 122.

(10) Arndt-Amelung, Einzelverkauf, no 725.

(il) ArndtAmelung, Einzelverkauf, 853/854.

(12) Citée déjà par Benndorf, Rom. Mitt. I, p. 114, et par Furtwângler, Meisterwerke, p. 94 et suiv.

(13) No 50 de la publication phototypique. Sont modernes: le nez, la lèvre supérieure, l'hermès; regratté.

(14) Photographies de l'Ecole allemande d'Athènes, N. M. 300 et 301.

(15) Meisterwerke, p. 94.

(16) Helbig 287.

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