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coi ure et du visage dans la plupart de ces petites figures féminines en bronze est celle que nous offrent
> grandes têtes de marbre en question. D'autre part rien ne ressemble à ces bronzes dans le
omaine entier de la sculpture archaïque (i). Nous pouvons donc conclure, que le type de visage
éminin représenté par les manches de miroir et par nos têtes de marbre appartient à l'école de
sculpture corinthienne et sicyonienne — deux noms qu'on ne peut guère séparer — et remonte
aux environs de l'année 450. Malheureusement, on n'a conservé de cette école, à ma connaissance,
aucun monument authentique, qui puisse fournir ici un élément de comparaison. La Chimère
d'Arezzo, à Florence, ne saurait lui être attribuée que par conjecture (2) ; et l'Apollon de Ténéa,
s'n n'est pas une œuvre importée, appartient à une époque plus ancienne, comme aussi les
deux lions de Corinthe, nouvellement acquis pour la Glyptothèque Ny-Carlsberg. Quant à une
statue en bronze de Poséidon fortement endommagée, découverte récemment près de Corinthe
et transportée, à ce que disent les journaux, au Musée national
Athènes, on n'en a pas encore de renseignements précis.

Les manches de miroir nous permettent encore de nous
faire quelque idée des corps que surmontaient ces têtes
féminines (3). Dans la plupart des figures des miroirs le vête-
ment est semblable à celui de la statue reproduite plus haut,
planches VII et VIII: c'est le peplos dorique recouvert de
(MOTiTvyna.. C'est donc à des statues analogues (4) qu'ap-
partenaient, à mon avis, les têtes du genre de celle des
planches 31 et 32, et cette opinion est corroborée par ce
fait que la tête de la statue Jacobsen avait la chevelure
relevée. Ces statues étaient des copies de monuments de l'école
sicyono-corinthienne du milieu du 5me siècle.

Les textes qui établissent que la plastique sicyonienne (5)
a brillé d'un vif éclat dans le cours du 5™ siècle, durant plusieurs
générations, s'accordent parfaitement avec cette reconstruction
archéologique (6). Un premier artiste de renom apparaît à la
hmite du 6™ et du 5- siècle; c'est Kanachos; mais le chef
véritable de l'école est son frère, Aristoklès, dont les élèves
forment une lignée continue, à travers sept générations, jusqu'à

k >oo- olympiade. C'est sans aucune preuve que Furtwângler(7) n'a voulu voir ici qu
signifiante école locale, éclipsée par le rayonnement de l'école argienne d'Agélaidas e
successeur Polyclète

11 serait invraisemblable que nul vestige de .'œuvre de ces maîtres ne pu.■ «"££

Fig. 28

une in-

dans le trésor des copies antiques. On a reconnu des ré

pliques de l'Apollon milésien de Kanachos sur

as certains masques béotiens e

n terre cuite (cf. par
la Béotie, à

(I) On pourrait tout au plus en rapprocher, comme offrant quelques traits communs ^ ^ ^ ^^ parce que

ex. Arch. Anzeiger 1891, p. 166, fig. 10); mais dans un essai de localisation du type ces objets son ^ ^^^ ^ m0(lèles étrangers,
l'époque archaïque, ne possède pas d'école à elle ni de style original, qu'elle est soumise, au contraire,^ ^ ^ !à réellement leur origine,
- H est vrai que quelques uns des miroirs dont nous avons parlé passent pour provenir d Athènes m ^ nous sommes en présence

nous devons croire ou bien que le type a été adopté par l'art attique, ou bien, ce qui est pus pro 5 a
d'objets venus du dehors; on sait que les bronzes de Corinthe s'exportaient au loin.

(2) Voyez Arndt, Register zu Brunn-Bruckmanns Denbnalern, Introduction p. XI et suiv.

(3) J'ai déjà attiré l'attention sur ce point précédemment p. II. 1 t au palais Camuccini; cf. Matï-Duhn I,

(4) La statue citée plus haut page 10, du palais Acquasparta, à Rome, se trouve actue em 1
p. XVIII, add. à la p. 395.

(5) Comp. Curtius, griech. GeschichtcH, p. 240 et suiv. et 253 et suiv.

(6) Overbeck, Geschichte d. griech. Plas/ik* I, p. 143 et suiv- Robert' <"

ch. Marcher p. 95 et SU1V'

Brunn, KuMstlergesclachtt I,

p. 74 et suiv.; Griech. Kunstgeschichte II, p. 161 et suiv. Collignon, histoire de la- sculpture grecque
(7) Meisterwerke p. 416.

1. P-

308 et

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