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Arndt, Paul [Hrsg.]
La Glyptothèque Ny-Carlsberg: les monuments antiques (Texte) — München, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0137
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PLANCHES 84—86.

Putéal avec Combat entre Centaures et Lapithes.

Acquis à Rome chez Scalambrini. Trouvé, dit-on, brisé en trois morceaux, en 1887, hors de la Porta
Portese à Rome (1). Hauteur, o,"1 815, sans le socle moderne. Les cassures sont maintenant bouchées avec du
P'atre; les parties brisées sont rattachées sur le bord supérieur du putéal par des crampons de fer. Les cassures sont
verticales; l'une descend entre le Lapithe qui brandit un pied de lit et celui qui est armé d'une massue, l'autre
traverse les avant-bras de la femme enlevée par le Centaure. Le marbre est creux à l'intérieur; il a donc dû,
bien qu'on n'y trouve pas trace des sillons de la corde, servir de margelle de puits. Le bord supérieur est lisse.

L'origine antique de ce putéal a été ré-
voquée en doute de divers côtés, mais bien à
tort. En différents points de la surface, on y
trouve incrusté un ancien dépôt calcaire parsemé
de radicelles.

Le combat s'est engagé pendant le ban-
quet, comme l'indiquent les nombreux vases à
boire, dispersés sur le sol entre les combattants
ou leur servant d'armes. La composition se
partage en trois groupes. Dans le premier
(PI. 84), un Lapithe nu cherche à se défendre
avec sa massue contre le Centaure qui l'assaille.
De la main gauche il retient son vêtement flot-
tant. Son pied droit foule un canthare. Le Cen-
taure brandit de la main droite un vase qu'il
s'apprête à lancer. Le raccourci de cette figure
<lui semble bondir vers le fond est extrêmement audacieux. Il est vrai de dire que, pour les jambes
e devant, la science de la perspective a fait défaut au sculpteur: le sabot de droite apparaît à
Une place tout à fait impossible, vers la hanche gauche. Le deuxième groupe (PI. 85) représente l'en-
evement d'une femme. Le Centaure l'a saisie par la taille et s'élance pour l'emporter; mais un Lapithe,
armé d'un bouclier, le retient par les cheveux. Même épisode dans la troisième scène (Pi. 86). Le
entaure a laissé tomber sa corne à boire et pris par le bras la femme tombée à genoux; mais le
Censeur de celle-ci a arraché un pied d'une kliné et le brandit en guise de massue au-dessus
de sa tête.

On ne peut nier que ce bas-relief présente différentes particularités qui sont étrangères au
5 y e des bas-reliefs antiques, et qui pourraient faire songer à une origine moderne, si ce soupçon
ait totalement dissipé par l'état extérieur du marbre. Je crois qu'on peut les expliquer tout
piement par le fait que le prototype de notre bas-relief était un tableau, dans lequel l'emploi
raccourcis hardis et de détails vus en perspective est facilement compréhensible. Cette supposition
îent 1 évidence même, si on considère certaines autres représentations de la Centauromachie sur

Fig. 67

dev

(«) Dans la Vigna Jacobini? Cf. Robert, Sarkophagreliefs, II, p. 33, notice de la planche XIII.

^y-Carlsberg

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