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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0138
des urnes étrusques (i), où l'on rencontre notamment la figure du Centaure bondissant vers le fond,
avec certaines modifications, il est vrai, mais néanmoins bien reconnaissable (2). Cependant l'artiste de
notre puteal se distingue avantageusement des auteurs des urnes en ce qu'il a su réduire la com-
position à un petit nombre de figures adroitement réparties. Il y a aussi, en faveur de notre hypothèse
d'un prototype fourni par une œuvre de peinture, ce fait que le groupe du Centaure emportant
une femme (PI. 85) se retrouve, avec d'insignifiantes modifications, dans deux reliefs, que nos fig. 67
et 68 reproduisent ici (3). C'est un autre groupe de la même composition, semble-t-il, que nous offre
la gemme bien connue de Sosis, reproduite ici dans notre fig. 69 d'après un moulage de l'original (4).
Il n'est guère possible de reporter plus haut que vers le milieu du IVe siècle la date du modèle
pictural que nous supposons (5); quant à l'exécution du puteal lui-même, elle appartient sans doute
encore à la première époque romaine.
Je me souviens d'avoir vu, il y a quelques années, au musée de Pérouse, un puteal avec combat
d'Amazones, qui me rappelait sous beaucoup de rapports le marbre Jacobsen.
Catalogue (1907), n° 284.
(1) Je dois les rapprochements suivants à MM. G. Lippold et J. Sieveking.
(2) Cf. Korte, Urne ctrusche, II, pi. LXVIII sqq.
(3) Fig. 67: relief au British Muséum, n° 2201. Fig. 68: petit fragment (o,m 34 de haut) d'un oscillum provenant de Rome, dans ma
propre collection.
(4) Cf. Furtwângler, Gemmen, pi. LXV, 11.
(5) Cependant des Centaures dessinés en raccourci de la même manière se présentent déjà (comme me le rappelle M. Lechat) sur
des vases du Ve siècle: cf. Journ. hell. stud., XVII, 1897, pi. VI; S. Reinach, Répcrt. Vases, I, p. 301, 3.
Fig. 68
Fig. 69
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avec certaines modifications, il est vrai, mais néanmoins bien reconnaissable (2). Cependant l'artiste de
notre puteal se distingue avantageusement des auteurs des urnes en ce qu'il a su réduire la com-
position à un petit nombre de figures adroitement réparties. Il y a aussi, en faveur de notre hypothèse
d'un prototype fourni par une œuvre de peinture, ce fait que le groupe du Centaure emportant
une femme (PI. 85) se retrouve, avec d'insignifiantes modifications, dans deux reliefs, que nos fig. 67
et 68 reproduisent ici (3). C'est un autre groupe de la même composition, semble-t-il, que nous offre
la gemme bien connue de Sosis, reproduite ici dans notre fig. 69 d'après un moulage de l'original (4).
Il n'est guère possible de reporter plus haut que vers le milieu du IVe siècle la date du modèle
pictural que nous supposons (5); quant à l'exécution du puteal lui-même, elle appartient sans doute
encore à la première époque romaine.
Je me souviens d'avoir vu, il y a quelques années, au musée de Pérouse, un puteal avec combat
d'Amazones, qui me rappelait sous beaucoup de rapports le marbre Jacobsen.
Catalogue (1907), n° 284.
(1) Je dois les rapprochements suivants à MM. G. Lippold et J. Sieveking.
(2) Cf. Korte, Urne ctrusche, II, pi. LXVIII sqq.
(3) Fig. 67: relief au British Muséum, n° 2201. Fig. 68: petit fragment (o,m 34 de haut) d'un oscillum provenant de Rome, dans ma
propre collection.
(4) Cf. Furtwângler, Gemmen, pi. LXV, 11.
(5) Cependant des Centaures dessinés en raccourci de la même manière se présentent déjà (comme me le rappelle M. Lechat) sur
des vases du Ve siècle: cf. Journ. hell. stud., XVII, 1897, pi. VI; S. Reinach, Répcrt. Vases, I, p. 301, 3.
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