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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0164
PLANCHE 108 (C).
Statue de femme pour fontaine.
Hauteur, 0,m95. Fortement corrodée; à peine travaillée par derrière. Trou rond et profond foré dans le
vase: c'est l'orifice supérieur d'un canal qui traverse de haut en bas tout le pilier et aboutit sous la plinthe; l'eau
venait donc de bas en haut.
La jeune fille relève de la main gauche un coin de l'apoptygma du chiton et porte dans
le creux de l'étoffe ainsi relevée une grande grappe de raisin; la main droite abaissée saisit par
l'anse un vase qui repose horizontalement sur un pilier, d'un profil simple. Le canal percé à travers
vase et pilier nous oblige à reconnaître ici une statue fontaine. Mais plusieurs autres répliques
de la même figure, dans lesquelles le vase manque ainsi que le pilier, et où le creux du vêtement
relevé ne contient rien, témoignent que telle n'en était pas la destination première et qu'elle a subi
une transformation ultérieure. Mais quel était le sens primitif de la figure? Il n'est pas encore
possible de le déterminer. La tête, dans toutes les répliques connues, est une restauration
moderne, ou, si elle est antique, n'appartient pas à la statue. D'après le témoignage concordant
des répliques, l'original était moins grand que nature (environ i,mio). Il doit avoir été créé dans
le cercle de Praxitèle; XArtémis de Dresde (Furtwângler, Meisterwerke, pi. 29) présente les ana-
logies les plus prochaines quant au vêtement (1). La réplique du Latran montre des divergences
dans l'exécution des plis du chiton; c'est sans doute le fait du copiste.
Catalogue (1907), n° 188. — Einzelaufnahmen, 489 (Arndt).
(1) On peut comparer également Xllygieia de Florence: Einzelaufn., 353, et, pour le geste de la main gauche, XAtliina du Louvre:
S. Reinach, Répertoire stat., II, I, 275, 2 (d'après une observation de M. H. Lechat).
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Statue de femme pour fontaine.
Hauteur, 0,m95. Fortement corrodée; à peine travaillée par derrière. Trou rond et profond foré dans le
vase: c'est l'orifice supérieur d'un canal qui traverse de haut en bas tout le pilier et aboutit sous la plinthe; l'eau
venait donc de bas en haut.
La jeune fille relève de la main gauche un coin de l'apoptygma du chiton et porte dans
le creux de l'étoffe ainsi relevée une grande grappe de raisin; la main droite abaissée saisit par
l'anse un vase qui repose horizontalement sur un pilier, d'un profil simple. Le canal percé à travers
vase et pilier nous oblige à reconnaître ici une statue fontaine. Mais plusieurs autres répliques
de la même figure, dans lesquelles le vase manque ainsi que le pilier, et où le creux du vêtement
relevé ne contient rien, témoignent que telle n'en était pas la destination première et qu'elle a subi
une transformation ultérieure. Mais quel était le sens primitif de la figure? Il n'est pas encore
possible de le déterminer. La tête, dans toutes les répliques connues, est une restauration
moderne, ou, si elle est antique, n'appartient pas à la statue. D'après le témoignage concordant
des répliques, l'original était moins grand que nature (environ i,mio). Il doit avoir été créé dans
le cercle de Praxitèle; XArtémis de Dresde (Furtwângler, Meisterwerke, pi. 29) présente les ana-
logies les plus prochaines quant au vêtement (1). La réplique du Latran montre des divergences
dans l'exécution des plis du chiton; c'est sans doute le fait du copiste.
Catalogue (1907), n° 188. — Einzelaufnahmen, 489 (Arndt).
(1) On peut comparer également Xllygieia de Florence: Einzelaufn., 353, et, pour le geste de la main gauche, XAtliina du Louvre:
S. Reinach, Répertoire stat., II, I, 275, 2 (d'après une observation de M. H. Lechat).
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