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Arndt, Paul [Hrsg.]
La Glyptothèque Ny-Carlsberg: les monuments antiques (Texte) — München, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0167
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PLANCHE no (adroite).

Torse d'une statuette de guerrier.

Hauteur, o,m2T,. La tête était tournée vers l'épaule droite.

Il existe un certain nombre de torses qui sont étroite-
ment apparentés à celui du musée Jacobsen par la nature du
mouvement et la disposition de la bandoulière portant le glaive.
Us ont été rassemblés par Bierikowski, Celtarum imagines, I,
p. 16 sqq. On ne peut pourtant pas dire avec certitude que
ce sont des répliques exactes d'un commun original; car on y
constate des divergences, soit pour les dimensions, ou pour la
place du baudrier, ou pour le travail des formes du corps.
Bierikowski n'a pas connu la réplique la mieux conservée, une
statuette de bronze à Parme (Einzelaufnahmen, 72 B.; Mon.
dell'Inst., 1840, pi. XVI, 4; A?mali, XII, p. 114 sqq.; ici
fio-91)) qui a gardé les bras et la tête. 11 s'agit sans doute
d'un chef appelant ses compagnons au combat. (Cf. le bronze
de Vienne: Schneider, Album, pi. XXXII.) Ainsi que l'a déjà
observé le premier éditeur, le type de la tête rappelle celui
de Ménélaos dans le groupe du Pasquino. Bierikowski reconnaît
dans ces torses des adversaires grecs des Gaulois, répétant
certaines figures du grand monument votif de Pergame. De
fait, le rendu des formes du corps concorde parfaitement avec
celui du Gatdois de Délos et des statues de Gaulois du monu-
ment d'Attale.
Les rapports susdits avec le groupe du Pasquino fournissent, d'autre part, une base solide
pour établir la date, si discutée, de ce groupe. On le faisait remonter précédemment jusqu'au
IVe siècle, à l'époque de la frise du Mausolée. Lôwy (Ausonia, II, 1907, p. 77 sqq.) a déjà
montré de façon convaincante qu'il appartient à l'époque hellénistique, mais il l'a placé peu avant
les premiers groupes de Pergame, à cause de l'allure plus simple de la composition. Mais il me
semble que ce trait de simplicité vient du sujet même, et je ne vois nulle raison pour mettre cette
œuvre en dehors de l'art de Pergame. Je me suis même demandé si elle n'a point pu constituer
une partie du monument triomphal de Pergame (1). Cependant la différence des dimensions exclut
cette supposition.

Catalogue (1907), n° 388. — Bierikowski, Celtarum imagines, I, p. 17 sqq., fig. 23.

(1) La place des blessures, à cause de quoi on considérait comme certaine l'interprétation Ménélaos-Patrocle, est naturellement un
argument tout à fait dénué d'importance.

Fig. 91

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