DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0195
PLANCHE 135.
Tête de femme avec couronne murale.
Hauteur, om, 48. Provenant de Smyrne. Sont refaits: le nez et la lèvre supérieure. Destinée à être insérée
dans une statue. Trous pour boucles d'oreilles. A l'occiput se trouve, dirigée verticalement, une cheville métallique
d'environ om, 18 de longueur; à côté de son extrémité inférieure gauche, une deuxième attache métallique, repliée
vers le haut : elles semblent avoir servi à assujettir la tête contre un mur de fond ; mais je doute de leur antiquité.
Cette tête portait, dans les anciens catalogues de la Glyptothèque, le nom de « déesse person-
nifiant la ville de Smyrne », tandis que la dernière édition l'appelle Kybèle. Ces deux désignations sont
exactes, car Kybèle était considérée comme la propre déesse poliade de Smyrne. On trouve d'ailleurs,
sur le monnaies de Smyrne (1), une tête correspondant tout à fait à celle-ci pour les traits principaux
Ce marbre, d'une exécution facile, mais vide, remonte à un original qui était apparenté aux
ouvrages d'Eutychidès. Les enroulements des cheveux sur les côtés se retrouvent tout pareils dans les
petits bronzes qui reproduisent la Tyché d'Antioche{2). Cependant la présence simultanée des petites
boucles sur le front et sur les tempes, semblerait indiquer une époque un peu postérieure, cette
simultanéité ne se rencontrant pour la première fois, à ma connaissance, que sur X Amazone du petit
ex-voto d'Attale. Toutefois, en considérant qu'ici les petites boucles du front ne sont qu'à peine indi-
quées, et d'une façon si discrète, il ne semble pas nécessaire de faire descendre notre marbre jusqu'à
cette époque tardive.
Catalogue (1907), n" 334.
(1) Cf. Br. Mus. Cat., Jonia, XXV, 5 et 6.
(2) Cf. Brunn-Bruckmann, texte delà pi. 6io.
187
Tête de femme avec couronne murale.
Hauteur, om, 48. Provenant de Smyrne. Sont refaits: le nez et la lèvre supérieure. Destinée à être insérée
dans une statue. Trous pour boucles d'oreilles. A l'occiput se trouve, dirigée verticalement, une cheville métallique
d'environ om, 18 de longueur; à côté de son extrémité inférieure gauche, une deuxième attache métallique, repliée
vers le haut : elles semblent avoir servi à assujettir la tête contre un mur de fond ; mais je doute de leur antiquité.
Cette tête portait, dans les anciens catalogues de la Glyptothèque, le nom de « déesse person-
nifiant la ville de Smyrne », tandis que la dernière édition l'appelle Kybèle. Ces deux désignations sont
exactes, car Kybèle était considérée comme la propre déesse poliade de Smyrne. On trouve d'ailleurs,
sur le monnaies de Smyrne (1), une tête correspondant tout à fait à celle-ci pour les traits principaux
Ce marbre, d'une exécution facile, mais vide, remonte à un original qui était apparenté aux
ouvrages d'Eutychidès. Les enroulements des cheveux sur les côtés se retrouvent tout pareils dans les
petits bronzes qui reproduisent la Tyché d'Antioche{2). Cependant la présence simultanée des petites
boucles sur le front et sur les tempes, semblerait indiquer une époque un peu postérieure, cette
simultanéité ne se rencontrant pour la première fois, à ma connaissance, que sur X Amazone du petit
ex-voto d'Attale. Toutefois, en considérant qu'ici les petites boucles du front ne sont qu'à peine indi-
quées, et d'une façon si discrète, il ne semble pas nécessaire de faire descendre notre marbre jusqu'à
cette époque tardive.
Catalogue (1907), n" 334.
(1) Cf. Br. Mus. Cat., Jonia, XXV, 5 et 6.
(2) Cf. Brunn-Bruckmann, texte delà pi. 6io.
187