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Arndt, Paul [Hrsg.]
La Glyptothèque Ny-Carlsberg: les monuments antiques (Texte) — München, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0283
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PLANCHE 191.

Statuette d'une Servante Égyptienne.

Hauteur (avec le socle) o,'"44. Bois peint. Achetée au Caire, en 1894; provient peut-être de Méïr.
Conservation excellente. Travail très-beau.

La statuette ne représente plus, comme la précédente, une dame de la haute société des anciens
temps de l'Egypte; elle nous figure tout simplement une femme qui servit autrefois dans la maison
d'une famille riche à l'époque de l'Empire de Memphis.

La femme porte une robe blanche, retenue par des bretelles au-dessus des épaules. Une coiffe
blanche enveloppe la tête, tout en laissant voir des cheveux noirs des deux côtés, au dessous de la
coiffe. Elle soutient, de sa main gauche un panier qu'elle porte sur la tête et qui est rempli de pains
de forme conique. Le nu du corps est peint d'une couleur brune; les yeux sont blancs, la prunelle
noire. Un petit veau accompagne la femme, marchant devant elle.

Les Égyptiens des hautes classes de la société, accoutumés à une vie abondante et entourés
dans leur vie terreste de nombreux domestiques, désiraient être servis de la même manière dans
la vie d'outre tombe. C'est pourquoi ils faisaient sculpter, sur les parois des salles faisant partie de
leurs tombeaux, des figures diverses de serviteurs et de servantes excerçant leur fonctions, certains
qu'ils étaient que la consécration rituelle de leur lieu de repos serait assez puissante pour animer
les figures.

Quelquefois cependant on ne se contentait pas de scènes en bas relief plaquées sur la muraille.
On les remplaçait ou les complétait par des scènes sculptées en ronde bosse. En effet des statuettes
dégagées et isolées pouvaient paraître mieux en état d'agir que les figures représentées seulement
en bas-relief.

Notre statuette provient sans doute d'un tombeau de ce genre, où on associa au défunt un
certain nombre de statuettes de domestiques, serviteurs et servantes. Il est fort probable qu'elle a
été découverte dans le tombeau de Pepi-ankh à Méïr, qui a fourni au Musée du Caire des statuettes
du même genre.

La statuette date probablement de la VIe dynastie.

Catalogue (1899): A. 4.

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