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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 1)

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Ménard, Louis: Les fouilles de Pompéi et le Musée de Naples, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16670#0018

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I 0

L'ART.

On va en chemin de fer de Naples à Pompéi aussi facilement que de Paris à Saint-Cloud. Si
l'on veut étudier un peu sérieusement cette ville fossile, qui est un musée d'antiquité unique au
monde, il faut y rester plusieurs jours. Heureusement il y a deux bonnes auberges où on n'est pas
écorché; seulement le vin est mauvais, ce qui est impardonnable dans le pays du Lacryma-
Christi. C'est de Pompéi qu'on fait le plus commodément l'ascension du Vésuve. 11 y a d'ailleurs bien

Buste de B i r i. k i ce , bronze d'Hcretilanum. (Musée national de Naples.)

d'autres excursions amusantes, quand on veut se distraire de l'archéologie ; on peut aller en chemin
de fer à Castellamare, et de là en voiturin jusqu'à Sorrente, à Salerne, et même à Pœstum, où il n'y
a pas toujours des brigands. On peut aussi visiter la charmante petite île de Capri, où l'on achète
du corail noir, où l'on visite la merveilleuse grotte bleue, et où l'on voit, sur les degrés d'un rocher à
pic, monter et descendre, agiles comme des chèvres, des jeunes filles au profil grec, dont les
pieds nus sont si admirablement cambrés qu'un ruisseau coulerait sans les mouiller entre le talon et
l'orteil.

Le village, bâti sur ce rocher, qu'on nomme Ana-Capri, c'est-à-dire Capri d'en-haut, intéres-
 
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