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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 1)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16670#0058

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48

L'ART

VII.

A CATALOGUE RAISONNE OF THE ENGRAVED WORKS
OF SIR JOSHUA REYNOLDS, F. R. A. FROM 1755 TO
1820; to which is addid a Short Biographical Sketch of eaeh
Engraver ; by Edward Hamilton, m. d. f. l. s etc. London :
P. et D. Colnaghi and C} fj et 14, Pall Mail East ; 1874. Un
volume in-18 de 143 pages.

C'est le cinquième catalogue des gravures d'après les œuvres
de Sir Joshua Reynolds, si l'on prend au sérieux les publications
de 1794, 1811, 1825 et 1857. En réalité, le très-intéressant tra-
vail de M. Edward Hamilton est le troisième ouvrage de ce
genre; en 1811 et en 1825, on s'est borné à reproduire, en en
modifiant le titre, le catalogue plein d'erreurs présenté au public
par W. Richardson, en 1794,. presque au lendemain de la mort
du premier président de la Royal Academy.

L'ouvrage de M. William Cotton (1857) ne s'occupe que des
portraits et ne rectilie aucune des négligences de Richardson.

M. Hamilton, qui s'est attaché à être aussi scrupuleusement
exact que possible, a divisé son livre en quatre parties et a
adopté pour chacune d'elles l'ordre alphabétique : Portraits
d'hommes; — Portraits de femmes ;— Sujets divers; — Courtes
Notices biographiques sur les gravures de Reynolds.

Malgré tous les soins apportés par l'auteur, il y a à lui
signaler quelques rectifications pour une seconde édition.

Page 6, c'est du comte Belgiojoso, et non Bclgiososo, qu'il
est question.

Page 26, Alaster Hare n'appartient pas à M. H. L. Bischoff-
sheim; l'heureux possesseur de cette toile exquise, l'un des chefs-
d'œuvre du maître, est M. le baron Alphonse de Rothschild.

Page 99, la collection de M. John W. Wilson n'est point à
Bruxelles ; elle est installée à Paris, dans la galerie de son hôtel
de l'Avenue de la Reine-Hortense.

Page 112, M. Edward Hamilton nous apprend que G. Bal-
drey a gravé « A Girl laughing. » mais dans les notes biogra-
phiques qu'il consacre aux graveurs de Reynolds, ce G. Baldrey
devient Richard Baldrey1, tamlis que le savant Dictionary of

Artists of the English School de M. Samuel Redgrave nomme
cet artiste John K. Baldrey, et nous dit qu'il a gravé, en 1783,
« Lady Randon » d'après Sir Joshua. M. Hamilton prétend qu'il
s'agit de Lord Rawdon et donne la date de 1784; mais si nous
consultons notre auteur lui-même au paragraphe où il est question
de ce très-vaillant général qui fut un non moins illustre excen-
trique2, nous voyons que son portrait, peint en 1789 par Rey-
nolds, fut gravé en 1792 par John Jones; quant à Baldrey, il
n'en est dit mot.

Page 125, dans la liste des planches de Richard Brookshaw,
ne figure pas le portrait du comte de Radnor mentionné par
M. Samuel Redgrave.

M. Hamilton fait naître en 1746 Thomas Burke; il naquit à
Dublin en 1749, d'après M. Redgrave, qui appelle James Cald-
wall l'artiste que notre auteur nomme Caldwell; la même diver-
gence existe pour Thomas Chambers ; dans le Dictionary of
Artists on lit : Chambars.

Le Catalogua raisonné ne parle point d'une gravure de
Joseph Collyer, d'après The Girl with a Cat; le Dictionnaire la
mentionne au contraire en première ligne.

Page 127, Jean-Marie Delatré; — c'est Delattre que se nom-
mait cet artiste abbevillois, qui s'établit à Londres en 1770.

MM. Redgrave et Hamilton ne sont point d'accord sur l'or-
thographe de Robert Lawrie, que le premier écrit avec un W} et
le second avec un U.

Il faut rendre à notre auteur cette justice qu'il cite plusieurs
graveurs omis dans le Dictionary of Artists : B. Killingbeck,
Caroline Kirkley, John Jacobé, Robert Samuel Macuard, par
exemple.

En résumé, la publication de M. Edward Hamilton a sa
place marquée dans la bibliothèque de tous les collectionneurs de
l'œuvre de Reynolds ; ils y trouveront de fort utiles renseigne-
ments édités par MM. P. et D. Colnaghi, avec un raffinement de
soins délicats et d'élégance typographique digne en tous points
de la vieille et brillante réputation de leur maison.

J. B. Whmsill.

FAITS DIVERS

— M. le commandeur Aurelio Gotti, réminent Directeur géné-
ral des Musées de Florence, dont l'intelligente réorganisation est
exclusivement due à son initiative,fera paraître au commencement
de cette année son grand ouvrage sur Michel-Ange, pour lequel il
a eu à sa disposition un nombre considérable de documents inédits.
Undesplus intéressants sera l'inventaire de tous les biens, meubles
et immeubles que possédait le maître, inventaire dressé par ordre
du gouvernement de Rome dès qu'il connut la mort de l'artiste.
Cette pièce contient, entre autres détails précieux, rémunération
des statues ébauchées par Michel-Ange et non terminées, les car-
tons qui devaient servir à des travaux futurs et la somme d'ar-
gent que possédait le grand Buonarotti au moment de son décès.
C'est lors de la prise récente de possession, par le gouvernement
italien, des archives criminelles déposées au couvent de San-Giro-
lamo, que ce document a été découvert. La nouvelle Vie de
Michel-Ange formera deux volumes in-8°, de 400 pages chacun.
Une traduction anglaise, par M. Charles He'ath Wilson, sera
publiée à Londres. L'éditeur F.-A. Brockhaus, de Leipzig, a

acquis le droit de traduction pour l'Aiiemagne; le traducteur
choisi par lui est M. le professeur Hettner. Une traduction fran-
çaise de MM. Paul Leroi et Raymond Reynders sera éditée avec
le plus grand luxe par la Librairie de l'Art ; le burin et l'eau-forte
seront appelés àreproduire les chefs-d'œuvrede l'illustre Florentin.

— La même librairie prépare la publication de La Troisième
Invasion, suite de cent cinquante grandes eaux-fortes par M. Lan-
çon, avec texte par M. Eugène Véron.

— La publication des rapports sur l'Exposition Universelle de
Vienne est prochaine ; l'un des plus importants, celui que nous
croyons appelé à un succès exceptionnel, est la belle étude con-
sacrée aux œuvres d'art par un des principaux amateurs de Paris,
très-fin connaisseur et juge aussi impartial que compétent.
M. Maurice Cottier s'est fait un point d'honneur de justifier par
tous ses actes la légitime faveur qui avait accueilli sa nomination
de membre de la Commission; son rapport couronne de la façon
la plus brillante la mission si heureusement confiée à ses soins
éclairés.

NOTRE EAU-FORTE

La Fiancée d'Abydos est l'un des plus célèbres tableaux de brillant coloriste. M. Gustave Greux a gravé pour l'Art cette
chevalet d'Eugène Delacroix, qui ne s'est jamais montré plus perle de la collection de M. Théodore Mélot.

1. Page 123.

2. Créé baron Rawdon en 178}, il fut gouverneur général des Indes de 1812 à 1822 et honoré d'un nouveau titre en 1816, celui de marquis de Hastings.
Gouverneur de Malte en 182+, il mourut en 1825 à bord du Revenge, après avoir exige, à son lit de mort, que l'on coupât sa main droite pour la conserver
usqu'au décès de la marquise et l'enterrer alors avec elle; ce qui fut ponctuellement exécuté.

L'Administraleur-Géranl, HIPPOLYTE HEYMANN.
 
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