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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 1)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16670#0081
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gibier et non veneurs, leur destinée esc la même : une épingle de
Damoclès... dans le dos.

Cette première série est le Monsieur, Madame et Bébé d'un
Gustave Droz des Ateliers. A bientôt Entre nous,

T. Chasrel.

X.

THORVALDSEN, SA VIE ET SON ŒUVRE, pur Eugène Plon,
Membre de l'Académie royale des beaux-arts de Copenhague. Ouvrage
enrichi de trente-sept compositions du maître dessinées par F. Gail-
lard, ancien pensionnaire de l'Académie de France à Rome. Un
volume in-18 de 504 pages. Deuxième édition. 1S74. Paris,
E. Pion etO, imprimeurs-éditeurs, 10, rue Garancière; Copen-
hague, Andr.-Fréd. Hôst, libraire de l'Université.

En 1867, lorsque parut la première édition de ce livre en
format grand in-8", avec deux gravures au burin de M. Gaillard
et trente-cinq des bois qui illustrent l'édition actuelle, le succès
fut général1; l'ouvrage méritait sous tous les rapports cet accueil
flatceur dont le jeune écrivain eut le bon goût de ne pas se laisser
éblouir ; il n'y vit qu'un encouragement à perfectionner sa belle
étude de la vie et de l'œuvre de Tharvaldsen, bien que la critique
se montrât unanime à la considérer comme un modèle accompli
de monographie artistique.

« De nombreuses communications lui vinrent spontanément
non-seulement des pays Scandinaves, mais encore d'Amérique,
d'Allemagne, d'Angleterre et d'Italie, « et M. Eugène Pion en
tira parti avec le sens critique et le tact intelligent qui caracté-
risent sa manière et qui lui permettent de nous présenter aujour-
d'hui son livre sous un nouvel aspect, avec la légitime prétention
d'avoir épuisé son sujet (on chercherait vainement à glaner encore
après lui), et d'avoir consacré un travail définitif d'un charme
extrême et d'un savoir profond, au maître pour lequel il s'est
respectueusement passionné.

Deux courtes préfaces, l'une de mai 1867, l'autre de sep-
tembre 1874, reportent plus que modestement sur les personnes
qui lui ont fourni informations authentiques et renseignements de
tout genre et qui ont favorisé ses longues et savantes recherches,
la plus large part d'un succès de nature cependant à enorgueillir
l'auteur d'un livre dont une traduction anglaise de M. I. M. Luys-

L'A urore
Dessin de m. Gaillard, d'après Thorvaldsen.

ter a paru à Boston en 1873, suivie d'une seconde édition en
1874, dont cette année aussi a vu publier, à Londres, une tra-
duction par Mrae Cashel Hoey, à Florence, par M. Amedco
Roux, à Venise enfin par M. Max Munster.

La première partie de l'ouvrage est consacrée à la Vit de
Thorvaldsen, et M. Eugène Pion a su s'y montrer aussi spirituel

que bien informé; la seconde partie comprend l'examen critique
de Y Œuvre de Thorvaldsen. Tout en rendant pleine justice à
l'auteur et en accordant, comme lui, au maître danois une supé-
riorité très-marquée sur Canova, dont les créations semblent, à de
rares exceptions près, émanées de quelque bellâtre efféminé, je
ne puis partager toute l'admiration de M. Pion pour Thorvaldsen.

Thorvalsden
Dessin de M. Gaillard, d'après Horace Vernet.

Je tiens ce dernier pour un homme de grand talent, mais il m'est
impossible de voir en lui un homme de génie, pas plus que je ne
considère Horace Vernet comme un « maître illustre », titre glo-
rieux dont le qualifie trop généreusement le jeune écrivain.

Ce que je ne saurais trop louer, c'est le Catalogue de l'OEuvre
de Thorvaldsen, catalogue raisonné qui termine le livre avec un
appendice où l'on trouvera le Testament de Thorvaldsen, une Lettre
de Thorvaldsen à Horace Vernet et un Index bibliographique. Ce
catalogue est un modèle; il faut en dire autant des dessins de
M. Gaillard, qui a prouvé victorieusement que l'auteur ne pouvait
mieux choisir; sa manière nette et sobre convenait entre toutes
pour interpréter en perfection les œuvres d'un statuaire. Nos
lecteurs pourront s'en rendre compte, grâce à l'obligeance des
éditeurs qui ont mis à la disposition de Y Art deux des dessins
de l'éminent graveur; l'un reproduit les traits du sculpteur
danois d'après la peinture d'Horace Vernet et, d'après le maître,
le bas-relief : l'Aurore, composition justement célèbre et dont
il existe de nombreuses répétitions. A notre sens, c'est surtout
dans le bas-relief qu'éclate la supériorité de Thorvaldsen ; il s'y
montre bien plus original que dans tous ses autres ouvrages.

Adolphe Piat.

XI.

INVENTAIRE DES MEUBLES DE CATHERINE DE MÉDICIS

EN 1589, MOBILIER, TABLEAUX, OBJETS D'ART, MANUSCRITS,

par Edmond Bonnaffé. Un volume in— 18 de 219 pages, avec
une eau-forte de Rajon, d'après une Médaille du Cabinet de
Mi E. Piot, à l'effigie de Catherine de Médius. Paris, Auguste
Aubry, 1874.

« Cocher, 48, rue de la Faisanderie ! »
Ce n'est pas précisément au cœur de Paris, mais vous ne
regretterez pas la course. — Vous êtes arrivés! — Pour peu

1. 11 ne reste plus qu'un très-petit nombre d'exemplaires Je la première édition et quelques exemplaires d'artistes avec gravures sur chine avant la lettre.
 
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