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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 1)

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Piat, Adolphe: Les douze mois de Le Brun
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Ménard, René: La gravure en médailles sous la Renaissance franc̨aise, [4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16670#0154

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I

LA GRAVURE EN MÉDAILLES. 137

Les pièces publiées antérieurement par Jal complètent de la manière la plus heureuse les
actes mis au jour par M. Pinchart.

Boudewyns, qui a signé à Paris Adrien-François Bauduins et Adrien-François Bauduin, s'était
marié, le 12 janvier 1670, à la propre sœur de Van der Meulen, plus âgée de deux ans — 27 ans —
que son mari; elle lui donna un fils le 31 janvier 1671 et une fille le 6 mai 1673. Dix mois après,
elle mourait à trente ans.

L'acte de mariage a permis à Jal d'établir la date de la naissance de Boudewyns et de constater
que le père de Van der Meulen était notaire.

Abram Genoels fut un des témoins du mariage de Boudewyns et tint à prouver qu'il était le
compatriote de Teniers. « Ce Flamand Genoels, ami de Bauduin, qui signait à son mariage, dit Jal1,
parait avoir été un assez drôle de corps, que retenait peu le respect humain. Sa signature est
accompagnée, non pas d'un paraphe, mais d'un croquis fait en cinq traits de plume et représentant
un homme accroupi contre un roeber et y satisfaisant un besoin naturel, accessoire assez singulier
au bout d'un nom propre, surtout sur un registre d'église. »

Jal n'avait-il pas toute raison d'ajouter à son livre ce sous-titre:

Errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques d'après des documents authentiques
inédits ?

Si l'on faisait le compte de tous ceux qui ont ionisé, de tous ceux qui puisent le meilleur
de leur science dans le précieux ouvrage de Jal, que de geais parés des plumes du paon!

Adolphe Piat.

LA

GRAVURE EN MÉDAILLES

sous

LA RENAISSANCE FRANÇAISE 2

(suite )

On donne généralement le nom de Renaissance à une période de temps qui comprend la seconde
moitié du xv" siècle et la première moitié du xvr\ A cette époque, en effet, il y eut un renouvel-
lement général dans les idées et dans les mœurs, et les beaux-arts, qui sont l'expression du senti-
ment public, subirent une transformation analogue. Toute l'Europe ressentit les mêmes influences
qui furent comme la contre-partie des grandes invasions du ive siècle : il y eut une réaction du
génie méridional contre celui des races du Nord. L'Italie donna le signal, et entraîna les autres
pays à sa suite.

Le principe de l'art antique repose sur l'harmonie. De là, dans l'architecture, la création des
ordres, qui donne aux édifices une apparence rhythmée ; de là aussi, dans la sculpture, la recherche
des proportions dans les formes et de la cadence dans les mouvements. La société féodale ne
pouvait accepter un art républicain qui a pour base des lois positives fondées sur l'équilibre des
niasses. Là où chaque seigneur réglait, d'après sa seule conscience, les devoirs qu'il avait envers la
société, chaque artiste fit dépendre de son goût personnel les exigences fondamentales de son art.

Le moyen âge, dans l'art comme dans la morale, représente, non la liberté, car la liberté
suppose toujours des garanties ou des lois, mais le désordre ou le caprice individuel. La société la

1. l'âge 128.

Voir pages 49, 73 et 112
Tome I.
 
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