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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

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Chronique de l'hôtel Drouot
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La souscription au Monument de Corot
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Notre eau-forte
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Nécrologie
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https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0057

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48 L'ART.

succession de M. Couvreur

l'un des marchands de Paris les pl

1S

obligeance de M. le baron

Davillier et que

nous allons faire

connus et dont la compétence était des plus sérieuses.





reproduire, nous oblige à ajourner à notre p

rochaine livraison

— Un nouveau document, que nous devons à l'inépuisable

le compte rendu de la vente

Fortuny.



LA

SOUSCRIPTION

AU

MONUMENT DE

COROT



LISTE COMMUNIQUEE A L'ART PAR M.

E.

DALIPHARD, SECRÉTAIRE

DU COMITÉ

COROT.





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Report.

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M. F. Petit fils. . . . .



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M. Ph. Burty......









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NOTRE EAU-FORTE

Cette livraison est accompagnée d'une planche gravée spécia-
lement pour V Art j par Charles Waltner, d'après l'une des

œuvres les plus remarquables de Gustave Ricard. La Bohémienne
fait partie du cabinet de M. Théodore Mélot.

NECROLOGIE

M. Jean-Frédéric de Waldeck, le doyen des voyageurs
et des peintres, vient de mourir dans sa cent-dixième année.
M, de Waldeck était né à Prague en 1766. Il fit son pre-
mier voyage au cap de Bonne-Espérance en 1785 et explora
l'Afrique méridionale. Revenu à Paris, il fréquenta les ate-
liers de David et de Prud'hon, puis, en 1794, il s'engagea
dans l'armée française, fit le siège de Toulon et, après la
campagne d'Italie, suivit l'armée en Egypte. Ne voulant
pas être compris dans la capitulation, il résolut de traverser
l'Afrique en compagnie de quatre Français. Après avoir
franchi le désert de Dongola, ses compagnons périrent, et il
parvint seul à gagner les établissements portugais de la
côte. Revenu en France, il repartit pour visiter les mines
argentifères de Talpuxahua, au Mexique. C'est pendant ce
voyage qu'il découvrit dans un monastère l'exemplaire
unique des illustrations dessinées par Jules Romain et gra-
vées par Marc-Antoine pour un ouvrage de l'Arétin, illus-
trations qui firent exiler le peintre et le graveur et dont
tous les exemplaires, sauf celui-là, furent brûlés par ordre
du pape.

M. de Waldeck avait une sorte de génie pour la répa-
ration des vieilles estampes. Il restituait à merveille les
gravures de Marc-Antoine, quelque détériorées qu'elles
fussent. Il refaisait à la plume les parties absentes, ravivait

les parties effacées avec une perfection qui tenait du pro-
dige, surtout par le raccord imperceptible qu'il savait
mettre entre les morceaux refaits et les morceaux anciens.
Indépendamment de ce talent extraordinaire, M. de Waldeck
possédait de fort belles épreuves de Marc-Antoine qu'il
n'avait pas eu besoin de retoucher.

En 1869, il a exposé au Salon deux tableaux représen-
tant des sujets d'archéologie mexicaine.

— Le 13 avril est mort à Copenhague le plus distingué
des paysagistes danois, le professeur Pierre Christian
Skovgaard, né à Ringsted, le 4 avril 1817. Skovgaard,
dit la Revue de M. de Liuzonv, était un dessinateur de
premier ordre; comme coloriste il était moins remarquable;
ses ombres étaient généralement un peu noires. Cependant
ses sujets favoris, intérieurs de forêts et lacs tranquilles,
ont un charme étrange qui durera. Dans ces dernières
années encore, Skovgaard avait fait un grand paysage fores-
tier, richement étoffé de cerfs, pour la galerie royale de
peinture de Christiansburg, qui contenait déjà plusieurs
témoignages plus anciens et très-remarquables de son
talent. Son style, dit d'autre part YAcademy, est des plus
réalistes, un peu froid, un peu dur, mais plein de largeur,
d'harmonie dans l'ensemble et de vérité dans le détail.

Le Gérant, HIPPOLYTE HEYMANN.
 
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