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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

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Souscription falguiere pour les inondés
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Discours prononcé à la réunion génerale de la Société des Antiquaires de Normandie
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https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0291

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a6o L'ART.

MM.

MM.

MM.

MM.

MM.



Ferru.

Thiébauk.

Ginain.

Dutroux.

J. Paul Laurens.

De Mornard.

Melin.

Bergeret.

V. Vidal.

Valadon.

Appian.

Salanson.

Salabert.

Thirion.

De Coninck.

R. Aliard.

Schrceder.

Crosson.

Alphée Dubois.

Protais.

Nouvelle.

Godefroy.

Picou.

Noble-Pijeaud.

Zichy.

Cabuchet.

Cordier.

Flameng.

Bonheur.

Fierville.

Meynier.

Bouvier.

Marcellin.

E. Michel.

Varlet.

Dehaussy.

Claude.

Fantin-Latour.

Bombled.

E. Adan.

Crafty.

Abbema.

De Jonghe.

Aizelin.

Leygue.

Destrem.

Yarts.

Bricon.

Trouvé.

Giraud.

Moyse.

Morlot.

Crauk.

Detouche.

Sédille.

Cabanel.

Hirsch.

Cauchois.

Doublemard.

Dubousquet.

De Bar.

Cambas.

Wandernberg.

Ehrmann.

Lavrate.

Legator.

De Haussy.

Baader.

Benjamin Constant.

Batifaud Vaur.

Mme

Benouville.

De Vignon.

P. Carrier-Belleuse.

Beyle.

L. Cointe.

Huet.

Boscage.

Hoschedé.

Cousin.

Fremiet.

Beauvais.

Bourges.

Tirée.

Cain.

Maillot.







De Vasselot.

Mène.

Aigon.

Liste de MM. les artistes ayant promis leur concours

Félix Martin. ■

Lousteau.

Debrie.

pour la

vente organisée par

AL F aiguière.

Dubouchet.

Georges Sauvage.

Bertrand.





Bracquemont.

Bridgmann.

Allongé.

MM.

MM.

MM.

Marville.

Bellel.

Labjaye.

Vollon.

Lalanne.

Gélibert.

Princeteau.

Perrey.

Chaplain.

Bonnat.

Wandenberg.

E. Bellangé.

Montchablon.

E. Carrier-Belleuse.

L. Roux.

Schutzenberg.

Cochet.

Lemaire.

Laroche.

Vildieu.

Segé.

Caussinus.

Bonnemaison.

Castaigne.

Boetzel.

Cabet.

L. Cugnot.

Hédouin.

Barrias.

Nicollet.

Storelli.

H. Lerolle.

B. Gautier.

Landelle.





DISCOURS PRONONCE

A LA RÉUNION GÉNÉRALE

DE LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DE NORMANDIE

le 10 juin 1875

(FIN «.)

Nous autres, messieurs, nous sommes enfants d'une province
qui, depuis deux siècles, a donné à la mère patrie, sans parler
de ses guerriers et de ses marins, tout ce qui peut élever le plus
haut dans les lettres et dans les arts le cœur d'une nation, depuis
Corneille jusqu'à Bernardin de Saint-Pierre; tout ce que la pein-
ture française a produit de plus fier et de plus robuste, depuis

vous, messieurs, s'y trouvaient aussi — au pied du monument
des trois frères Eudes et particulièrement de Mézeray, le vigou-
reux historien national; œuvre considérable par son importance
et par le talent de l'artiste que découvrait ce jour-là, avec un
légitime orgueil, notre cher compatriote Le Harivel Durocher.
Le même sculpteur a depuis lors doté Vire du buste de Chene-

Poussin et Jouvenet, jusqu'à Géricault et Fr. Millet; tout ce que dollé, et le cimetière de Caen du médaillon de notre pauvre Tré-

la musique française a produit de plus abondant, de plus élégant butien. Enfin, messieurs, tout nous porte à espérer que ne tar-

et de plus français : Boieldieu et Auber. Le patriotisme local a, j deront pas à s'élever sur vos places de Caen la statue de

depuis quarante ans, peuplé les places publiques de nos villes ; M. Elie de Beaumont et la statue d'Auber. L'hommage que vous

normandes des statues de presque toutes les figures les plus émi- I rendrez à cet enchanteur ne sera pas seulement un tribut payé

nentes qu'elles ont vues naître en ces deux derniers siècles. Segrais, par la reconnaissance publique à celui qui nous charma pendant
l'aimable Segrais, avait voulu que la statue de Malherbe fût
placée devant sa maison, berceau de l'Académie de Caen ; les
statues de Malherbe se sont à bon droit multipliées ici. Duquesne
est à Dieppe ; Valhubert à Avranches ; Corneille domine le pont

un demi-siècle par ses inépuisables mélodies, il rappellera à nos
jeunes compositeurs que la science pédante, l'imitation tudesque,
la subtilité maniérée, ne donnent que le néant quand elles vien-
nent à contre-courant du génie national, qui est chez nous la
de Rouen ; Boieldieu est près de là, sur le quai ; Géricault repose ' clarté, l'abondance et la grâce,
au musée de sa ville. Ces jours derniers, un immense concours < Messieurs, on s'est beaucoup moqué de la statuomanie ; on
de population saluait dans la capitale normande le monument en a rimé des satires, et des satires pleines d'esprit. Eh bien,
consacré à l'humble prêtre, au vénérable de La Salle, qui orga-
nisa sous le nom de la Doctrine chrétienne l'enseignement popu-

moi, messieurs, je ne suis point de cet avis. Je trouve qu'il n'y
a pas de mal, surtout en ce temps-ci, à relever les courages, à
laire pour les enfants de l'ouvrier. — Bernardin de Saint-Pierre stimuler les cœurs par le souvenir des grands exemples et par
et Casimir Delavigne gardent au Havre les approches du Musée ; 1 l'honneur rendu au génie et aux vertus. Et je ne sais encore
Comté, le savant laborieux de la campagne d'Egypte, a sa statue ! meilleure prédication en ce sens et plus populaire et plus géné-
à Séez ; Dumont-d'Urville, la sienne à Condé-sur-Noireau. I reuse que de montrer à tout citoyen qui passe sur une place pu-
En 1851, j'assistais avec notre ami Le Vavasseur à l'inauguration blique la figure d'un homme glorieux ou d'un homme de bien,
du monument de Poussin, aux Andelys; quelques années plus Tous les livres du monde et tous les traités de morale ne ren-
tard, nous nous retrouvions à Argentan — et beaucoup d'entre 1 draient pas un tel service.

I. Voir tome II, page 23s.
 
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