Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

DOI Artikel:
Leroi, Paul: Salon de 1875, [12]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0308
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
SALON DE 1875. 273

Gancl ; son fragment, dont je viens de signaler l'intérêt, laisse trop à désirer comme science
anatomique, mais il est juste de le regarder simplement comme un projet ou une répétition exécutée
pour l'artiste lui-même à titre de souvenir, et ces choses-là ne sont jamais poussées loin.

Signalons encore le baron de Papeleu, un des Belges de Paris et sympathique entre tous; il
expose la Meuse à Dordrecht (n° 1588), le Boulevard de la Madeleine (n° 1590) et les Hauts Plateaux de
la foret (n° 1589) ; — M. Victor Lagye, dont je n'aurais point parlé tant j'aime peu les imitateurs,
si ce clair de lune de Leys n'était en train de devenir M. Victor Lagye, et je tiens fort à l'en
féliciter; ses Zingari devant Anvers (n° 1193) et sa Marchande d'oiseaux (n° 1194) sont de bons

Une Fête intime.

Fac-similé d'un dessin de François Du Mont, d'après son tableau.

tableaux; — enfin M. François Du Mont, autre élève de Leys qui est venu s'établir à Paris pour y
faire peau neuve.

Parmi les Hollandais, voici M. Kaemmerer dont la Journée d'hiver (n° 1146) brille par plus d'un
détail spirituel, mais ne vaut pas son tableau médaillé du dernier Salon, — M. Christophe Bisschop
avec une agréable toile — la Voisine (n° 211) — vigoureusement colorée ; — M. Anton Mauve qui
a de jolies notes sur sa palette ; elles gagneraient infiniment à accompagner un dessin moins
fantaisiste; — M. Philippe Sadée, qui fait concevoir des espérances, et M11' Adriana Haanen qui tient
celles qu'elle donnait. Deux jeunes gens, MM. David et Pierre Oyens, qui sont allés s'établir à
Bruxelles auprès de leur maître, M. Portaels, finiront par percer; ils peignent bien; il leur reste à
choisir leurs sujets avec plus de goût.

En fait d'artistes austro-hongrois je ne vois que cinq noms à signaler, mais ce sont tous gens de
talent. M. Jean Matejko en a même beaucoup ; son savoir est très-grand et il lui serait aisé d'en
remontrer aux plus habiles, mais pourquoi faut-il que tant de mérites si divers soient anéantis et
fort justement anéantis aux yeux de la très-grande majorité du public? Vous aurez beau lui signaler
les sérieuses qualités du Baptême de la cloche Sigismond, à Cracovie, en 1521 (n° 1433), il vous
Tome II. 35
 
Annotationen