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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

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Les souscriptions artistiques en faveur des inondés du midi
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Chronique étrangère
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https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0348

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LES SOUSCRIPTIONS ARTISTIQUES

EN FAVEUR DES INONDES DU MIDI

Un comité vient de se constituer à Anvers pour organiser une
exposition-tombola — exclusivement composée d'œuvres d'artistes
belges — au profit des inondés du midi de la France.

Ce comité se compose jusqu'à présent de :

MM. Victor Lynen, président; Jean Nauts, vice-président;
J. Isenbaert, trésorier; J. Dupont, secrétaire; Jos, David,
Ernest Grisar, P. J. Huybrechts, Flor, Joostens, Gustave
Lagye, Ch. Pécher, A. Van de Nest, I. Van Montenaeken,
membres. , .

A peine l'idée écait-elle émise que des adhésions sont arri-
vées de toutes parts.

Ce comité invite tous les artistes belges à participer à cette

CHRONIQUE

Allemagne. — La revue de M. de Lutzow, de Vienne,
Zeitschrift fur bildende Kunst. qui paraît à Leipzig, com-
mence la publication d'une série d'articles illustrés de M. Paul
d'Abrest, intitulés : « Promenades artistiques à travers Paris. »
La première promenade est : « Une Visite chez Alfred Stevens. »
Le critique fait un grand éloge du « peintre de la modernité ».
Le portrait de l'artiste en médaillon et deux gravures sur bois,
d'après son Atelier et son Printemps. de la collection du roi des
Belges, ornent cet intéressant article.

Angleterre. — Le droit de reproduction des deux tableaux
de miss Thompson, The Roll Call et Quatre-Bras a été vendu
récemment au prix assez respectable de 24,000 livres sterling,
600,000 francs, et revendu quelques semaines après pour le
double de la somme. L'art n'a rien à voir dans ces transactions
purement commerciales et miss Thompson elle-même n'y gagne
rien, si ce n'est un redoublement de popularité. Et dire que si le
prince de Galles n'avait pas remarqué le premier tableau de cette
jeune artiste!... A quoi tient la réputation?

Belgique. — La question du déplacement et de la sécularisa-
tion des chefs-d'œuvre de Rubens qui font l'ornement de la
cathédrale d'Anvers, et constituent l'une des principales sources
de revenu de la fabrique, a soulevé, il y a quelques mois, de
vives discussions en Belgique, d'abord au sein du Conseil com-
munal d'Anvers, puis dans la presse, et môme à la Chambre des
Représentants. Un conseiller communal, M. Nauts, avait pris
l'initiative de la proposition de déplacement, dans l'intérêt de la
conservation de ces chefs-d'œuvre dont il demandait le transfert
au Musée. Les renseignements suivants que publie l'Opinion
d'Anvers donnent à penser que les craintes de M. Nauts n'étaient
•que trop fondées : « L'admirable tableau du maître-autel, l'As-
somption de la Vierge, ayant été enlevé, on l'a trouvé dans un
tel état de détérioration que l'on a reconnu la nécessité d'une
restauration complète. On ne sait encore à qui confier cette tâche
délicate. Le tableau est enfermé et nul n'est admis à le voir. On
ne veut pas, sans doute, fournir au public la preuve que M. Nauts
avait raison et que les invectives dont il a été l'objet étaient aussi
sottes qu'injustes. Quant aux autres tableaux de Rubens, l'Elé-
vation et la Descente de Croix, il n'est plus possible de les voir
depuis que les vitraux du transept ont été posés. Ce motif seul
devrait déterminer le gouvernement à déplacer ces chefs-
d'œuvre. »

Etats-Unis. — On écrit de New-York, 30 juin, à YAcademy
de Londres : « L'exposition de printemps à l'Académie nationale

exposition qui s'ouvrira d'abord à Anvers, ensuite à Bruxelles, à
Liège et à Gand.

M. Isenbaert, rue d'Arenberg, 11, à Anvers, est chargé de
recevoir les objets et d'en faire accuser réception aux donateurs.

A Londres, un comité, dont font partie MM. Aima Tadema,
Calderon, Legros, Marks et d'autres artistes, prend l'initiative
d'une exposition d'œuvres qui s'ouvrira prochainement dans la
galerie de la Société des artistes français, New-Bond-Street.
L'exposition sera suivie d'une vente d'esquisses, de tableaux, etc.,
au bénéfice des inondés. Le comité fait appel à la générosité des
artistes et leur demande de contribuer par des dons à cette
entreprise charitable.

ÉTRANGÈRE

21 juillet 187J.

de dessin était, cette année, une exposition semi-centenaire. Vous
voyez qu'en Amérique, l'Académie d'art a la moitié de l'âge de
la nation. Dans son ensemble, cette exposition donne une idée
générale assez juste de l'état actuel de l'art en ce pays. Il y a du
bon et du mauvais, des symptômes fâcheux et d'heureux pré-
sages. Ce qui est assez inquiétant, c'est que des places d'honneur
ont été attribuées à des médiocrités, voire à des nullités, à des
œuvres prétentieusement détestables, dont le prestige acadé-
mique fait tout le mérite1. Mais d'un autre côté, le véritable
esprit artistique n'a jamais été mieux vengé que par le dédain
avec lequel on a traité cet arrogant étalage, et ce dédain s'est
manifesté non-seulement dans la presse, mais encore dans la foule
des visiteurs; ceux même qui ne parlaient guère n'en pensaient
pas moins ; il est clair que le goût public a fait de sensibles pro-
grès. Il y avait d'ailleurs quelques œuvres vigoureuses, intéres-
santes et pleines de promesses, sous l'influence de méthodes
diverses et d'inspirations variées. Il faut citer entre autres celles
de Mac Entée, Homer, La Large, Wyatt Eaton, Thayer et
miss Bridgs.

« Peu de temps après l'ouverture de cette exposition de
l'Académie nationale, une collection de peintures américaines
était exposée dans les salons de MM. Cottier et Cie, branche
américaine de la maison bien connue de Londres. Il y avait là
des œuvres de John La Farge, de William Hunt et de quelques
peintres plus jeunes de New-York et de Boston, parmi lesquels
plusieurs élèves de ces deux maîtres. Petite exhibition très-inté-
ressante et d'un caractère très-différent de toute autre collection
précédemment exposée à New-York. L'art français moderne,
dans son acception la plus sérieuse, semble avoir exercé une
influence prépondérante sur la plupart de ces artistes, bien que
l'école anglaise puisse en revendiquer quelques-uns, et qu'il y ait
aussi dans le nombre plusieurs admirateurs assez heureux des
vieux maîtres espagnols. Beaucoup d'originalité d'ailleurs dans
cette exhibition qui atteste, chez les plus jeunes et les moins connus
de nos peintres, de l'intelligence et de l'habileté. » (J. L. Gilder.)

Italie. — Le petit bourg de Caprese, près de Florence,
a célébré à sa manière, par des fêtes modestes mais enthou-
siastes, le quatrième centenaire de Michel-Ange, le plus illustre
de ses enfants. Une pierre commémorative avait été placée sur
la façade de la maison où naquit l'immortel artiste. L'inaugu-
ration devait avoir lieu le 6 mars, jour anniversaire de la nais-
sance, mais elle a été retardée à cause des neiges qui ne permet-
taient pas aux populations voisines d'aborder les hauteurs de

II paraît que c'est un peu partout la même chose. Sous ce rapport le Nouveau Monde n'est guère plus avancé que l'Ancien, (n. d. l. r.)
 
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