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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

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Soldi, Émile: La sculpture égyptienne, [3], Procédés techniques-formations du style égyptien-marché de l'art et considérations générales
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Valabrègue, Antony: Un tableau de David: le Tambour Barra$nElektronische Ressource
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https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0363

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326 L'ART.

à faire mention expresse du temps par eux employé. Puis, avec un nombre considérable d'ouvriers
expérimentés, avec un travail opiniâtre, ininterrompu, poursuivi jour et nuit, avec une grande
abondance d'outils continuellement affûtés et trempés, nous ne voyons rien d'impossible au
parachèvement de l'œuvre dans un délai de sept mois. Or, quand Hérodote raconte que cent mille
hommes se relavant dans tout le pays travaillèrent, pendant trente ans, à la construction des
Pyramides, même en faisant une large part à l'exagération, il est naturel d'en déduire l'emploi des
mêmes moyens, pour la taille et l'érection des obélisques de la reine Hatasou.

De tout ce qui précède, nous croyons pouvoir tirer deux conclusions. Voici la première : l'absence
de points fouillés, la simplification voulue, la restriction des détails et des ornements à quelques
sillons plus ou moins hardis, l'engorgement de toutes les parties délicates, démontrent que lea
Égyptiens étaient loin d'avoir des procédés et des facilités inconnus.

La seconde conclusion, qui est pour mieux dire la conséquence logique de la première, c'est que
le caractère général et uniforme de la sculpture égyptienne n'a pas été prémédité, voulu, par la
classe sacerdotale, et qu'il a été imposé aux sculpteurs, non par la domination religieuse, mais par la
technique même, par les conditions matérielles de leur art.

Nous allons en donner de nouvelles preuves dans le troisième chapitre où nous examinerons l'his-
toire et la marche de l'art en Egypte et ses principales variations.

Emile Soldi.

(La suite prochainement.)

UN TABLEAU DE DAVID

LE TAMBOUR BARRA

E Musée d'Avignon est surtout le Musée des Vernet. Leurs œuvres pour-
raient y être plus considérables ; ils y sont cependant représentés par
quelques productions connues comme le Ma\eppa d'Horace et par de belles
marines de Joseph. Mais ce n'est pas seulement par leurs toiles que les
Vernet ont laissé des souvenirs dans le Musée de leur ville natale. En 1846,
Horace Vernet lui a fait don d'un tableau de David qui suffirait pour lui
donner une véritable importance. Circonstance particulière, ce tableau n'a
jamais été complètement achevé. Sans doute il n'est pas resté à l'état
d'ébauche, mais il a des parties qui n'ont pas été peintes. Les fonds sont
à peine indiqués et des détails accessoires ont été négligés. Lorsqu'on le voit d'ailleurs tel qu'il est,
et qu'on songe à l'exécution minutieuse de David, on ne regrette pas qu'il n'y ait pas mis la dernière
main pour y placer une rigidité et une correction excessives.

Le sujet est la Mort du Tambour Barra, ce volontaire de 93, qui fut tué en Vendée à l'âge de treize
ans. Cet événement eut un retentissement imprévu ; une légende se forma suivant l'idéal héroïque de
l'époque. On peut retrouver au Cabinet des Estampes des portraits du jeune volontaire et différentes
 
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