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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

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Chronique étrangère
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Faits divers
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https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0471

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FAITS

Société archéologique d'Angleterre, « The British Archaeolo-
gical Association, » a commencé le 16 août à Evesham, sous la
présidence du marquis de Herttord.

— Une question qui a été souvent discutée en Angleterre,
nocamment au sein de la British Archaeological Association, celle
de l'attribution des vitraux de l'église de Fairford, dans l'est du
Gloucestershire, fait l'objet d'une lettre adressée au Times par
M. Joseph Powell. La question est de savoir si les vitraux sont
d'Albert Durer. M. Holt dit oui; le révérend M. Joyce dit non.
M. Joseph Powell paraît disposé à se rallier à l'affirmative. Ce
qui paraît le plus certain, c'est que les vitraux ont été exécutés
d'après des compositions d'un maître allemand, tandis que l'ar-
chitecture est d'un artiste anglais. Quant à la paternité d'Albert
Durer, elle se maintient jusqu'à présent dans la sphère des sup-
positions et des conjectures plus ou moins vraisemblables; les
arguments d'induction ne manquent pas, mais les documents et
les preuves positives font défaut.

— M. Ruskin, l'éminent critique anglais, vient de. publier
sous ce titre, Ariadne Florentina, un ouvrage sur les broderies
florentines. Il y a glissé une description de trois travaux d'aiguille
qui avaient attiré son attention dans une chambre d'hôtel où il a
passé une nuit à Lancaster, King's Arms Hôtel (aux Armes du
Roi ) ; trois broderies en damas de soie représentant des scènes
de la vie d'Abraham : l'histoire d'Isaac et d'Ismaël; Sarah à la
porte de sa tente; la répudiation d'Agar, etc., etc. M. Ruskin a
reconnu dans ces broderies tous les caractères de l'école floren-
tine qu'il était précisément en train d'étudier au point de vue des
arts du dessin et de la gravure.

— M. E. J, Poynter, associé de la Royal Academy, pro-
fesseur au Collège de l'Université de Londres, a accepté les
fonctions de directeur du Département des Sciences et des Arts,
vacante par la démission de M. R. Redgrave, R. A.

— Une exposition d'art et d'industrie est ouverte à Preston.

Belgique. — L'ouverture du Salon de Bruxelles a eu lieu le
lundi 23 août, à 2 heures et demie, en présence du Roi et de la
Reine des Belges. Un public nombreux et essentiellement artiste
assistait à cette solennité. Plusieurs artistes étrangers étaient
venus à Bruxelles pour l'ouverture de l'exposition. Les principaux
exposants ont été présentés au Roi. De tous les envois de l'école
belge, celui qui a fait la plus vive sensation est une grande toile
de M. Charles Hermans, VAurore, composition toute moderne,
qui accuse un remarquable talent. Nous commencerons dans
notre prochain numéro le compte rendu de l'exposition.

— Cinquième liste des artistes belges participant à l'exposi-
tion-tombola d'Anvers, au profit des inondés de la France .

Peintres : MM. Agnessens, Anthonis (Joseph), Croegaert-
Van-Brée, Mllu de Sartorius, MM. de Vriendt (Albrecht), de
Vriendt (Julien), de Wilde (Aug.), Mme Geefs, MM. Kre-
mer (P.), Le Pas (Lépn), Madou, Mmc Mertens, MM. Neuc-
kens (P.), Rosseels (J.), Speeckaert, Troy, Van Cuyck et Van
Rooy.

Sculpteur, M. G. Kasteleyn; graveur, M. Michiels; photo-
graphe, M. Maes.

DIVERS. 431

Les artistes musiciens ont tenu à contribuer à l'œuvre, en se
réunissant pour offrir à la tombola un album musical.

— M. Ferdinand Pauwels, un des disciples les plus distin-
gués de Leys, ancien professeur de peinture à l'Académie des
Beaux-Arts de Weimar, où il est remplacé depuis quelques an-
nées par M. Charles Verlat, a été chargé des peintures histo-
riques qui doivent orner la vaste salle occupant l'aile orientale
de l'antique halle aux draps à Ypres, monument admirable de
l'architecture municipale du moyen âge. Ce travail avait été
confié d'abord à Charles de Groux, qui fut empêché par la ma-
ladie à laquelle il succomba d'exécuter les tableaux pour lesquels
il avait composé déjà une série brillante et complète d'esquisses
peintes. Il doit comprendre les principaux épisodes de l'histoire
de la cité qui, à l'avènement de la dynastie bourguignonne, fut
à la fois la métropole industrielle de la Flandre et le boulevard
de son indépendance. M. Pauwels consacre toute son activité à
l'accomplissement de cette tâche. Après de consciencieuses études
historiques, il avait peint en 1873 un premier tableau consacrant
le souvenir des premiers établissements de bienfaisance placés
sous la surveillance de la commune. Cette année il vient achever
surplace deux nouveaux tableaux représentant : l'un Fernand de
Portugal, comte de Flandre, inspectant les ouvrages de défense
que, par ses ordres, les échevins et les bourgeois d'Ypres éle-
vèrent autour de leur cité en 1214, avant la bataille de Bouvines;
— l'autre, les échevins d'Ypres ouvrant, en présence de la prin-
cesse Marguerite de Constantinople, les portes de la prison à
des condamnés. Ces épisodes de l'histoire d'Ypres rappellent
deux <i libertés ou franchises » des bourgeois et des échevins de
la ville : le privilège de fortifier leur ville, privilège accordé seu-
lement aux centres de population jouissant du « droit de com-
mune; » — et le privilège de gracier des condamnés détenus
dans la prison du comte.

Etats-Unis. — Le cinquième rapport annuel des adminis-
trateurs du Musée métropolitain de New-York constate que,
depuis l'établissement de ce Musée, environ 50,000 livres ont été
souscrites à son profit, en même temps que des donations d'œu-
vres d'art, évaluées à environ 12,000 livres, ont été faites en sa
faveur. Plus de la moitié des fonds souscrits a été consacrée à
l'acquisition de peintures et dessins. La collection Cesnola a coûté
au Musée près de 10,000 livres; il a été dépensé entre 6 et
7,000 livres pour l'achat d'estampes, et une somme égale
pour des reproductions d'objets exposés à Kensington. Le reste
des fonds a été consacré aux frais d'entretien. Les administrateurs
préparent des catalogues historiques et descriptifs des différents
départements du Musée.



Italie.— On vient de commencer à Florence la restauration delà
maison de Dante. Pour le moment, on ne voit que plâtras, chaux,
pierres et décombres. Mais la restauration se fait d'après une
ancienne estampe, et l'on se propose de mener les travaux avec le
plus grand soin, de manière à obtenir une restitution fidèle d'un
spécimen de l'architecture florentine au moyen âge.

FAITS DIVERS

— On s'occupe d'organiser en ce moment une exposition com-
plète des œuvres de Tassaert, mort dans la misère, à soixante-
quatorze ans, après avoir produit des œuvres supérieures, d'un
sentiment à la fois élégant et poignant. La renommée de Nicolas-
Octave Tassaert ne pourra que grandir et on verra là quel artiste
a disparu. L'auteur du Vieux musicien, de la Famille malheureuse
et de la Tentation de saint Antoine était, dans toute l'acception
du mot, un maître.

— L'administration des Beaux-Arts fait mouler et photogra-

phier toutes les œuvres de Michel-Ange que possède notre
Musée du Louvre : les Esclaves, entre autres, qui vont être re-
produits en plâtre tels qu'ils sont. Tout cela sera envoyé et
escorté par M. Barbet de Jouy à Florence, pour figurer dana les
fêtes du centenaire de Michel-Ange le mois prochain, du 12 au
14 septembre.

— L'Académie des Beaux-Arts vient de décerner le prix
fondé par Mme veuve Leprince.

La fondation susdite, consistant en une rente de 3,000 francs,
 
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