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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 2,2.1900

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No. 21 (Juin 1900)
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Leiningen-Westerburg, Karl E. zu: Ex-libris allemands
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Seidel, Paul: Les oeuvres d'art françaises: de Frédéric le Grand à l'exposition universelle
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https://doi.org/10.11588/diglit.34204#0126

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L'ART DÉCORATIF

ceux de l'artiste tyrolien Esterle, qui habite Paris,
se distingue par une élégance aimable.
H. Thoma a composé 22 ex-libris, ia plupart
très intéressants; troissont reproduit ici. H. Hirzel
n'en a pas fait moins de 45, dans lesquels les
compositions llorales dominent. J. Sattler, un
maître dans la décoration du livre, se rattache à
Durer par son art, tantôt intime, tantôt étrange
ou grotesque. Il a composé 30 marques, outre
un recueil de 42 modèles d'ex-libris sous des
noms fictifs.
J. Balmer et de Schennis montrent dans leurs
marques que les signes héraldiques n'ont rien
d'incompatible avec la modernité. La marque du
cercle symphonique de Munich, faite parM. Dasio,
est bien ce qu'il faut pour un tel cas; celles d'Er-
ler ont un charme pénétrant. Celles de Dietz
mettent un réel talent de dessinateur au service
d'inventions spirituelles, l'une avec son livre ser-
vant de radeau au propriétaire de la marque
M. Flossmann (flotteur), l'autre, destiné à une
dame passionné de musique, avec son trousseau
de clefs ... de sv/.
Puissent ces quelques exemples attirer l'at-
tention des jeunes artistes. Il n'est pas de petit
genre pour l'art.
COMTE DE LEINtNGEN-WESTERBURG


G. A. SARTORfO (WEtMAR)


LES OEUVRES D'ART
FRANÇAISES
DE FRÉDÉRIC LE GRAND
À L'EXPOSITION UNIVERSELLE')
jf^n souvenir de l'impulsion que les lettres et
les arts en Allemagne reçurent de la France au
18'"" siècle, l'Empereur Guillaume a voulu que
les salons du pavillon allemand à l'Exposition
Universelle fussent ornés des œuvres de maîtres
français réunies par son aïeul Frédéric-le-Grand
aux châteaux de Potsdâm et de Sans-Souci.
La prédilection de Frédéric-le-Grand pour les
écrivains et les artistes français se manifesta
dès sa jeunesse par ses rapports avec Voltaire,
d'Alembert et d'Argens, et par le choix des
tableaux de Watteau et de l'école de ce maître,
dont il ornait son petit château de Rheinsberg
avant son avènement au trône. Dès cette époque,
le peintre de la Cour, Antoine Pesne, travaillait
presque exclusivement pour lui. Devenu roi,
Frédéric put donner cours à ses goûts lorsqu'il
fallut remplirles châteaux nouvellement construits
de Charlottenburg, de Berlin, de Potsdam, et plus
tard le Nouveau Palais. Dans ses correspon-
dances avec son ambassadeur à Paris, le comte


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