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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 3,1.1900/​1901

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No. 26 (Novembre 1900)
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Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.34205#0108

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L'ART DECORATIF

Laermans progresse en force tragique et philo-
sophique à mesure que, sans rien perdre de leur
caractère anguleux, synthétiquement exagéré, ses
personnages sont rendus par des moyens plus
fermes et plus sûrs.
A'O^A^g et la LA VUMAw^g sont peut-être
les œuvres les plus émouvantes que Laermans
ait exposées jusqu'ici; les rayons d'un soleil
jaune traînent sur les êtres loqueteux sans les
réjouir, sans les réchauffer, et ces éternels
errants symboliques
w trimbalent de la misère
au loin des plaines de la terre, o
Ce n'est plus le lieu d'analyser à nouveau
les Evenepoel ici reproduits lors de l'exposition
de la LAv*g ÆsêêgAyMg, le G?/g <av;
M A /g A nL? LmA/LLy. La
série se complète, en ce salon, par un
A? î)oAn7A.s plein de verve, et par trois exquis
portraits d'enfants, sérieux, sombres et colorés
à la fois comme des portraits de maîtres anciens.
Il y a ici un très jeune artiste dont les ten-
dances s'apparentent, en certains points, avec
celles d'Evenepoel : c'est M. Albéric Coppieters,
un tout nouveau venu. Ses deux petites toiles,
une LGrA et des gM-soAa'Agg.?, ne peuvent
faire augurer positivement ce qu'est son talent,
encore moins ce qu'il sera; mais il y a là, sans
aucun doute, quelque chose de sobre, de net, et
déjà l'art de M. Coppieters se montre très per-
sonnel, très décidé, en consolante opposition avec
celui de ses académiques contemporains.
Une salle presque entière est consacrée à
M. Levêque On regrette de voir enflées d'une
littérature si factice ces grandes compositions,
A <*A A 71A?V, As 0%zv*A7".s A
Lg/w, qui attestent un rude effort, un travail
volontaire, et même beaucoup d'invention, mais
restent, malgré tout, invinciblement antipathiques.
Il faut déplorer l'absence presque complète
des artistes étrangers : où sont Signac et Pis-
sarro, Maurice Denis, Carrière, Zuloaga, Toorop,
tant d'autres?
Ag LggAg, figure symbolique de Stuck, et A
AAAgg mAg/U <fg A?Aw<37-gT de feu Max Koner,
représentent l'Allemagne; un portrait de Lavery,
l'Angleterre. Des quelques tableaux français
exposés, on retient une LA Ag Ugw'sg, de Gaston
La Touche, et le GArnY, de Cottet, d'un sentimen-
talisme trop connu, bien qu'intense d'expression.
De même dans la section de sculpture, où les
œuvres venues d'autre part?
Disséminées dans le hall, les études que
M. Van der Stappen destine à son ensemble de
l'Tq/AA êcmA offrent, à côté de fragments relative-
ment anciens, des morceaux récents auxquels
beaucoup doivent encore s'ajouter pour concourir
au grand monument à base de gradins qui doit
trouver sa place dans un de nos jardins publics.
L'envoi de Constantin Meunier n'accuse au-

cune étape nouvelle dans la carrière de l'admi-
rable artiste.
M. Rouveau expose deux bustes, et un frag-
ment, DAwA/q auxquels on préfère sa ferme et
gracieuse statue : AA&mA A ?Vg, déjà vue à la
H Libre Esthétique o; il représente ce que la jeune
génération a de plus personnel, avec M. Jules
Van Biesbroeck, dont le -SM/>^5o7V wtV gAg-
AvyMg oM /Aw/A Vg placé bien en
vue, frappe par son beau caractère de robustesse,
par le mouvement si vrai des deux hommes qui
fichent dans le sol un énorme pieu, de toute la
force de leurs muscles.
Il faut dire, pour terminer, l'excellente or-
donnance de l'exposition installée, pour la pre-
mière fois, dans les locaux du palais du Cin-
quantenaire. Les salles de peintures, petites,
bien éclairées, se succèdent, en encadrement à
un hall central où s'élèvent les groupes de marbre
ou de bronze au milieu de fraîches plates-bandes
gazonnées. Et c'est une impression charmante,
très neuve ici, que de parcourir ces allées au fin
gravier, bordées de légers sièges de jardin, sans
plus ressentir la mauvaise lassitude qui vous
accablait jadis au retour des promenades parmi
les maussades galeries officielles.
H. DESFAGNES.

XPOSITIONS OUVERTES OU PROCHAINES, à Paris,
r en province et à l'étranger : -SorAA' TMoVgyMg
Vf.s LggiM^-ÆA, du V au i5 décembre, galerie
Georges Petit. — (aquarelles
estampées) de M. Pierre Roche, chez Sagot, 3q bis,
rue de Châteaudun. — Gz?Vg.s A/M-sAgg-s,
au Salon de /a AGwg, 3i, rue Bonaparte.
Troisième exposition de la -SocAYg Ag$ M777A
gA.s à Angers, du i«*' décembre à février.
ArAw cA U Sg'gg5'5v'on à Vienne, ouverture le
5 novembre.
AVÏS
Au sujet d'une homonymie avec le héros d'un
fait divers, LE JOURNAL du 26 octobre a
accueilli la réclamation à lui adressée par
M. Pascal, se disant rédacteur en chef de «l'Art
Décoratif'), et qui nous est inconnu.
Dans la nécessité de faire taire ses répug-
nances à occuper le publie de sa personne
devant l'intérêt de notre revue, Monsieur
G.-M. Jacques a prié LE JOURNAL de vouloir
bien informer ses lecteurs et croit devoir
répéter à cette place qu'il a seul qualité pour
prendre le titre de rédacteur en chef de PART
DÉCORATIF, fonction qu'il remplit depuis la
fondation de cette revue. Toute revue qui
emprunterait le titre «l'Art Décoratif') sera
poursuivie.
 
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