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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 3,1.1900/​1901

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No. 28 (Janvier 1901)
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Jacques, G. M.: Paradoxes
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Paoletti, S. D.: Une exposition d'art appliqué à Milan
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Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.34205#0206

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ITART DÉCORATIF

leur rapport à la nature n'est rien et leur rapport
à l'objet décoré tout; — ne trouvera-t-il pas quel-
qu'un pour dire cela?
Sous leur forme abstraite, sans exemples à
l'appui pour frapper les esprits, ces lignes ne
porteront pas. Que quelqu'un s'en empare et se
donne la peine de les développer, de rendre la
vérité tangible par l'illustration si c'est par le
livre qu'il veut la vulgariser, par les projections
si c'est par la parole! C'est si facile — et le prin-
cipe à montrer si limpide! Les disciples de
l'apôAe seraient mille le lendemain.
Voilà ce que l'Allemagne a compris et d'après
quoi elle marche. Si nous tardons à faire de
même, nous irons au-devant d'une seconde dé-
faite. G. M. JACQUES.
UNE EXPOSITION D'ART
APPLIQUÉ A MILAN.
y 'Italie, restée jusqu'ici presque entièrement à
! l'écart de l'évolution des arts appliqués, va
être incitée à y entrer. Un comité s'est
formé à Milan pour l'organisation de fêtes à
donner en cette ville en 1001. L'idée première
était de donner à ces fêtes pour principal attrait
une reconstitution de Milan au temps de la
Renaissance, quelque chose comme le Vieux
Paris de l'Exposition universelle. Au comité d'or-
ganisation, deux hommes progressistes d'une
haute notoriété. MM. Camillo Boïto et G. Giacosa,
proposèrent d'abandonner ce projet et de le
remplacer par une exposition d'art appliqué
moderne, en renvoyant les fêtes à IÇ02 pour
donner le temps aux artistes et aux industriels
italiens de se préparer.
Cette proposition parut d'abord rallier les
suffrages. Néanmoins, après plusieurs délibéra-
tions, le comité finit par nommer deux commis-
sions, chargées de préparer l'une le programme
d'une « exposition en action n de la Renaissance
lombarde (c'est-à-dire le Vieux Milan du premier
projet), l'autre celui d'un « concours italien d'art
appliqué moderne').
Il est à craindre que la première ne fasse tort
au second. En tous cas, il est à souhaiter que le
temps ne se passe pas en nomination de sous-
commissions, selon l'usage, et qu'on en vienne
vite à des actes pratiques et décisifs. L'active
et industrieuse ville de Milan est ouverte à
toutes les idées modernes; ce serait son honneur
de donner le plus grand éclat possible à cette
exposition d'art appliqué moderne qu'on met
encore en balance avec une festivité foraine
d'un genre démodé (témoin l'échec piteux du
Vieux Paris), et d'entraîner ainsi définitivement
l'Italie dans une voie où tous les grands pays
voient aujourd'hui l'avenir de leurs industries et
de leur grandeur artistique. S. D. PAOLETTi.

178

CHRONIQUE
-t—** xposiTioNS pu Mois DERNIER. — La première
j*É dans l'ordre des dates a été celle de la nou-
velle GorZg/g A/o</g?V7g g/g^ PggiMV-^47*A. Nous
en avons donné le compte rendu illustré dans
notre numéro précédent, à l'heure même où elle
s'ouvrait. Nous n'y revenons que pour en constater
le succès, succès de foule et succès d'éloges, et pour
en féliciter notre collaborateur Henri Frantz, pré-
sident de la Gor/g/g A/og/g^g PggiMv-Hr/s, à l'ac-
tivité et aux soins éclairés duquel en revient une
bonne part.
La GocAA 7?pg;v?gpZcwgz/g r/g ALL G^g g/ r/g
Gctr/^/Mrg en était, cette année, à sa dix-huitième
exposition; elle est la plus ancienne dans ce genre.
Ses Salons ont été brillants autrefois ; ils dé-
clinent. Son internationalisme n'est plus que fort
anodin; il est représenté par un petit nombre
d'artistes étrangers, il est vrai, mais la plupart
fixés depuis longtemps à Paris. Cette année, l'é-
lément franchement étranger n'était guère repré-
senté que par Franz Stuck. La principale toile
envoyée par le maître allemand, le Uz'gM^ CgM/gyMT-g,
montre sa vigueur, et aussi sa brutalité de couleurs
habituelles, et n'apprend en somme rien de nou-
veau de lui.
Beaucoup de paysages ; c'est, du reste, l'habi-
tude à la GorZg/g APg7-77g?/Zo7?g?/g. Les plus remarqués
sont ceux de M. Bouchor, de M. Legout-Gérard,
de M. Gosselin, de M. Grimelund, de M. Delpy,
de M. Harrison, de M. Humphreys-Johnston, de
M. Laurent-Desrousseaux. Puis des coins de
Venise, la grande spécialité de la maison : cette
année, ce sont MM. Saint-Germier (un récidiviste
impénitent, mais si ferré!), Bompard, Allègre,
qui se sont chargés de la fournir. M"" Delasalle,
dont le beau Po7?/g/g Ag2gZ//y fut si remarqué l'an
dernier, se montre encore supérieure cette année
dans plusieurs paysages.
Le succès de l'exposition est pour le peintre
espagnol Casas. Ses, études de jeunes femmes,
d'une fine justesse, sont charmantes. Ce n'est pas
de la grande peinture, mais cela séduit, et d'une
séduction que les plus exigeants peuvent avouer.
En ajoutant les bustes de Paul Mounet, d'An-
toine et de Sada Yacco, par M. Berstann, nous
croyons bien avoir noté tout ce qui pouvait arrêter
le visiteur à l'exposition de la GorZg/g Az/g^zgz/ZoTzgg/g.

y 'EXPOSITION ANNUELLE DES FEMMES ARTISTES
: s'ouvre à l'heure même où ce numéro pa-
raîtra. Ce n'est pas le plus grand événement
artistique de la saison; c'est à coup sûr un de
de ceux qui piquent le plus les curiosités. Tout
ce qui vient de la femme semble garder quelque
chose de son mystère, et c'est l'éternelle loi
d'en subir l'attraction. L'homme veut pénétrer
le charme qui s'évanouirait s'il était pénétré; la
 
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