DOI Heft:
No. 32 (Mai 1901)
DOI Artikel:Gerdeil, O.: La libre esthétique: huitième exposition
DOI Artikel:Gerdeil, O.: Charles Cazin
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.34206#0101
L'ART DECORATIF
BING ET GRŒNDAHL PORCELAINE (DAHL JENSEN SC.)
Nous reproduisons ici quelques-uns
de ceux qu'on y trouvait cette année : des vases
émaillés sur cuivre de M. Rapaport, émaiHeur
hongrois, vases de formes simpies dont hintérêt,
appréciable pour les connaisseurs me dit-on,
est relevé par de jolies montures en bronze
doré de M. Maurice Dufrêne ; — des verreries
de table et de fantaisie en un cristal superbe,
modelées par M. Kolo Moser, de Vienne,
qu'anime un louabie désir de trouver autre
chose que les formes classiques, et qui ne recule
devant rien pour y parvenir ; — des porcelaines
de MM. Bing et Groendahl, de Copenhague.
Dans celles-ci, les errements danois qui trans-
formaient 1a dëcoration de 1a porcelaine en pein-
ture de chevalet sont abandonnés: cela est bien
réellement de l'art décoratif, et du meilleur.
MM. BingetGroendahlonten outre ie mérite
denepas se conhner dansun genre unique;
ils recherchent au contraire 1a variété des
BING ET GRŒNDAHL PORCELAINE (DAHL JENSEN SC.)
formes décoratives; il faudrait une collection
considérable pour épuiser cette variété. Aussi
nos représentations n'en donnent-elles qu'une
faible idée', même en ajoutant à celles de ce nu-
méro celles que I'A;V D^cortti'ApubHa à l'époque
de l'Exposition Universelle, en août 1901.
O. GERDEIL.
^ Les reproductions des pages 80 à 83 sont pu-
bliées avec l'autorisation de 1a Maison Moderne,
seul représentant en France de MM. Bing et
Grœndahl à Copenhague et de MM. Bakalowitz
his à Vienne.
BING ET GRŒNDAHL PORCELAINE (C. JAKOBSEN SC.)
CHARLES CAZIN
L'art français a fait dans 1e mois qui vient de
hnir 1a perte 1a plus douloureuse qu'il ait éprouvé
depuis 1a mort de Puvis de Chavannes.
Cazin avait à peine soixante ans. II avait com-
mencé modestement sa carrière comme professeur
de dessin à l'École hbre d'architecture de Trélat.
Les travaux de peinture auxquels il se livrait pen-
dant les loisirs de cette tâche hgurèrent d'abord
au Salon des refusés, en i863, puis en i865 eti86p
au Salon. Personne ne remarqua ces modestes
études.
82
BING ET GRŒNDAHL PORCELAINE (DAHL JENSEN SC.)
Nous reproduisons ici quelques-uns
de ceux qu'on y trouvait cette année : des vases
émaillés sur cuivre de M. Rapaport, émaiHeur
hongrois, vases de formes simpies dont hintérêt,
appréciable pour les connaisseurs me dit-on,
est relevé par de jolies montures en bronze
doré de M. Maurice Dufrêne ; — des verreries
de table et de fantaisie en un cristal superbe,
modelées par M. Kolo Moser, de Vienne,
qu'anime un louabie désir de trouver autre
chose que les formes classiques, et qui ne recule
devant rien pour y parvenir ; — des porcelaines
de MM. Bing et Groendahl, de Copenhague.
Dans celles-ci, les errements danois qui trans-
formaient 1a dëcoration de 1a porcelaine en pein-
ture de chevalet sont abandonnés: cela est bien
réellement de l'art décoratif, et du meilleur.
MM. BingetGroendahlonten outre ie mérite
denepas se conhner dansun genre unique;
ils recherchent au contraire 1a variété des
BING ET GRŒNDAHL PORCELAINE (DAHL JENSEN SC.)
formes décoratives; il faudrait une collection
considérable pour épuiser cette variété. Aussi
nos représentations n'en donnent-elles qu'une
faible idée', même en ajoutant à celles de ce nu-
méro celles que I'A;V D^cortti'ApubHa à l'époque
de l'Exposition Universelle, en août 1901.
O. GERDEIL.
^ Les reproductions des pages 80 à 83 sont pu-
bliées avec l'autorisation de 1a Maison Moderne,
seul représentant en France de MM. Bing et
Grœndahl à Copenhague et de MM. Bakalowitz
his à Vienne.
BING ET GRŒNDAHL PORCELAINE (C. JAKOBSEN SC.)
CHARLES CAZIN
L'art français a fait dans 1e mois qui vient de
hnir 1a perte 1a plus douloureuse qu'il ait éprouvé
depuis 1a mort de Puvis de Chavannes.
Cazin avait à peine soixante ans. II avait com-
mencé modestement sa carrière comme professeur
de dessin à l'École hbre d'architecture de Trélat.
Les travaux de peinture auxquels il se livrait pen-
dant les loisirs de cette tâche hgurèrent d'abord
au Salon des refusés, en i863, puis en i865 eti86p
au Salon. Personne ne remarqua ces modestes
études.
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