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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 3,2.1901

DOI Heft:
No.36 (Septembre 1901)
DOI Artikel:
Saunier, Charles: La médaille contemporaine en France, [1]
DOI Artikel:
Bouyer, Raymond: Les bijoux au salon, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.34206#0283

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L'ART DÉCORATIF

artistique qui n'a pas de limites. Enfin, plus
qu'aucun ii a contribué à remettre en honneur
ia médailiefonduequi donne souvent à i'œuvre


LES BIJOUX AU SALON
^*r**'Oute innovation transforme un souvenir: et
1 ia décoration de la montre n'est pas une
fantaisie de notre Rétrospectives
ou centennaies, tes attestations du passë qui se
groupaient l'année dernière, à l'Espianade des
Invalides, autour des efforts du prêsent, nous
afbrmaient que cet art remonte au XVE siècie,
à la Renaissance invoquée par René Lalique et
par ses admiratrices. La montre monumentale
des contemporaines de Henri III n'était-eiie pas
un des nombreux bijoux à suspension, si chers
à i'époque itaiianisée ? La châtelaine plus dëiiée
n'est-elie pas une trouvaiile de notre XVIIE
siècie aristocratique ? Et ce n'est point seuiement
par i'anecdote que nous retenaient ces toujours
^ Voir Ih4/V Dg'coru'/V, numéro 3q, juiiiet 1901,
oü l'auteur signale une faute oubiiée à ia quator-
zièmelignedesonpremierarticle; prièrede
iire : c pius durabies que ies formes mortelies dont
sertissaient ia grâce. .. D R. B.

une soupiesse et une grandeur que 1a prëcision
de ia frappe ne permet pas.
(H CHARLES SAUNIER.
'-'jUitHT


PLAQ.UET1L UU DEUIL DU PRESIDENT CARNOT
jeunes témoins des vieux âges, par la iégende
qui rappeiie ia montre royale donnée par
Louis XIV incognito, la nuit, au passeur Arnoux
ou ia montre répubiicaine qui s'arrêta sur 1e
cœur sanglant du générai Desaix, à la batailie
de Marengo: l'art seut intéressait ies yeux à ces
ciselures épaisses, imitées par 1e défunt Faiize,
à ces miniatures pimpantes qui continuaient en
l'adoucissant 1a manière du Genevois Jean
Petitot, à ces écaiiies piquées d'or, à tous ces
travaux, hns ou robustes, qui reievaient déjà de
la peinture ou de 1a statuaire, plus tard aux
curiosités gothiques ou pompéiennes tour à
tour, et qui furent les contemporaines des
romantiques orfévreriesde Froment-Meurice ou
des bijoux pius bourgeois de Massin, avant que
1a banalité croissante, aggravée par l'abus des
matières prècieuses, n'eùt provoqué, par con-
traste, une tardive renaissance.
Oui, nos ancêtres des siècles graves ou
légers se montraient déjà d'admirables r<?/Lv/rs
de ces poèmes de métal ; et j'ëvoque les grands
traits de cette évolution devant 1a vitrine où 1e

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