DOI Heft:
No.38 (Novembre 1901)
DOI Artikel:Musey-Grévin: Un peu de tout
DOI Artikel:Chronique
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.34268#0101
NOVEMBRE 1901
étoffes de M. Eugène BefviHe juxtaposées à
cetfes de M. Lewis Day. Les deux artistes sont
également habiles, également hommes de goût.
Le Français a la séduction en plus. Après cela,
les Anglais trouvent peut-être le contraire....
chacun est de son pays.
MUSEY GRÉVIN.
CHRONIQUE
i ous Nous] SOMMES TROUVÉS dernièrement en
^ divergence d'opinion avec M. Léon Benou-
ville, l'architecte, sur une question relative
à la décoration des intérieurs. Nous n'en avons
que plus de plaisir à reproduire aujourd'hui la
lettre suivante de M. Benouville, dans laquelle
nous sont exprimées avec un rare bonheur des
idées dont chacun devrait se pénétrer :
c A Monsieur Georges Villain,
rédacteur au
<i Monsieur,
« Vos excellents articles sur l'industrie alle-
mande et le formidable développement qu'elle a
pris signalent le danger terrible qu'elle fait courir
à la nôtre.
« Il est pour nous un moyen de parer à ce
danger, tout au moins en ce qui concerne nos
industries d'art, et je crois que l'indiquer, c'est
.. . - LL.
J. LEWIS DAY (pour MM. Turnbu!) &y6jS^A''Sïockda!e)
tirer de vos articles la conclusion, suivant les
idées que je défends avec et après bien d'autres,
dont le plus illustre est Viollet-le-Duc.
« Ce qui fera toujours
la supériorité de notre
race française autoch-
tone, c'est 7W-
ne nous en écartons
pas.
«Voyez, Monsieur, l'art
italien, l'art espagnol,
aussi bien dans le passé
que pour le présent ;
c'est par l'excès de
complication, de richesse,
d'adresse des artisans
qu'il devient papillotant,
fatigant.
«Voyez, Monsieur, l'art
anglais, c'est par l'excès
de simplicité (souvent de
fort bon aloi) qu'il pèche,
ou encore par l'excès de
répétition du même motif
(défaut d'invention, cela).
< L'art allemand (car il
existe bien) est l'exagé-
ration des autres; à l'Ex-
position de 1900, ou bien
il a péché par l'exagéra-
tion de sa simplicité, de...
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étoffes de M. Eugène BefviHe juxtaposées à
cetfes de M. Lewis Day. Les deux artistes sont
également habiles, également hommes de goût.
Le Français a la séduction en plus. Après cela,
les Anglais trouvent peut-être le contraire....
chacun est de son pays.
MUSEY GRÉVIN.
CHRONIQUE
i ous Nous] SOMMES TROUVÉS dernièrement en
^ divergence d'opinion avec M. Léon Benou-
ville, l'architecte, sur une question relative
à la décoration des intérieurs. Nous n'en avons
que plus de plaisir à reproduire aujourd'hui la
lettre suivante de M. Benouville, dans laquelle
nous sont exprimées avec un rare bonheur des
idées dont chacun devrait se pénétrer :
c A Monsieur Georges Villain,
rédacteur au
<i Monsieur,
« Vos excellents articles sur l'industrie alle-
mande et le formidable développement qu'elle a
pris signalent le danger terrible qu'elle fait courir
à la nôtre.
« Il est pour nous un moyen de parer à ce
danger, tout au moins en ce qui concerne nos
industries d'art, et je crois que l'indiquer, c'est
.. . - LL.
J. LEWIS DAY (pour MM. Turnbu!) &y6jS^A''Sïockda!e)
tirer de vos articles la conclusion, suivant les
idées que je défends avec et après bien d'autres,
dont le plus illustre est Viollet-le-Duc.
« Ce qui fera toujours
la supériorité de notre
race française autoch-
tone, c'est 7W-
ne nous en écartons
pas.
«Voyez, Monsieur, l'art
italien, l'art espagnol,
aussi bien dans le passé
que pour le présent ;
c'est par l'excès de
complication, de richesse,
d'adresse des artisans
qu'il devient papillotant,
fatigant.
«Voyez, Monsieur, l'art
anglais, c'est par l'excès
de simplicité (souvent de
fort bon aloi) qu'il pèche,
ou encore par l'excès de
répétition du même motif
(défaut d'invention, cela).
< L'art allemand (car il
existe bien) est l'exagé-
ration des autres; à l'Ex-
position de 1900, ou bien
il a péché par l'exagéra-
tion de sa simplicité, de...
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