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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 4,2.1902

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No. 43 (Avril 1902)
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Gerdeil, O.: La pendule
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Sedeyn, Émile: Le cuir
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https://doi.org/10.11588/diglit.34269#0044

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L'ART DECORATIF


borne-fontaine, une boîte aux lettres ou un
avertisseur d'incendie. La fécondité à peine
croyable de l'artiste, l'originalité où tout,
même les dernières hardiesses, reste acceptable
à force d'aisance de l'imagination, ne par-
viennent pas à sauver cet objet d'art de l'en-
nui d'une silhouette morose et de l'absence
de signification.
La pendule de M. Landry est tout en
bois sculpté. La silhouette est assez agréable ;
elle le serait tout à fait si l'étude eût été
un brin plus poussée. Les aiguilles en cuivre
doré se détachent en clair sur le bois sombre
du cadran, rendant l'heure très lisible.
Dans un genre tout différent, les pen-
dules de M. Fr. Fischer (de Vienne; sont
d'agréables bibelots, dont le seul tort est de
faire joujou de la mission qu'ils prétendent
remplir. Ces objets sont en terre cuite très
fine et revêtue d'une patine très douce, cou-

leur chamois; la matière est agréable à l'œil
et se prête, dit-on, aux travaux les plus variés.
Il me reste à exprimer l'espoir que
quelque bon artiste, s'emparant un de ces
jours du cartel commun qu'on voit dans
les brasseries, et qui est le meilleur
de tous les types d'indicateurs de l'heure,
en fasse un objet propre à faire figure au
salon, dans la salle à manger, dans le cabinet
de travail, sans perdre de vue que la pre-
mière loi de l'instrument, c'est de dire qu'il
est là pour montrer l'heure, et rien d'autre.
O. GERDEIL.

G. SERRURiER

PARAVENT EN CUIR REPOUSSE

LE CUIR
CVcoRE luir — Oui! Ce martyr insiste. Ce
i—, rustaud devenu faquin proteste. Vous
l'aviez assez vu, peut-être ? Pour peu que
vous soyez tante ou marraine,
oncle ou K grand frère M, on
vous a certainement infligé en
ces derniers temps le porte-
cartes aux violettes, le buvard
aux orchidées, la liseuse cise-
lée, repoussée, maquillée, fardée,
peinte:
— Mon oncle, un petit
CMt'r C'est l'œuvre de
votre nièce...
Ffélas ! — et la reconnais-
sance coûte cher, par le temps
qui court. Un oncle n'est ja-
mais ingrat. R le prouve en
ajoutant l'éloge enthousiaste à
la générosité. Et c'est un en-
couragement de plus au re-
doutable ((amateurisme)) du
cuir. Pauvre cuir. Pauvres
oncles!
Mais qui donc a commencé?
N'en doutez pas, c'est le cuir
lui-même. A lui toute la faute!
Souple, ductile, malléable, do-
cile à Coutil, accueillant au
pinceau, toujours prêt à se
plier au caprice hdcoruûf/Ti
premier-venu, il appelait lui-
même ce premier-venu, --le-
quel se nomme légion, comme
l'on sait. Il a sufh qu'un
groupe de chercheurs se préo-
ccupât, il y a quelques années,
 
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