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Soulier, Gustave: La peinture aux Salons, 3
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.36675#0015
LA P El NT U R E A U X SALON S
(TROISIÈME ARTICLE)
M. Cottet, le tableau, dans sa sin-
cérité et sa quasi brutalité d'observa-
tion, atteint presque toujours à la peinture de
caractère et de mœurs, tout comme les toiles
de Millet ou de Courbet. Toutes ces scènes
du Pujoy ùe /u ATcr, dont M. Cottet pour-
suit chaque année le cycle, et notamment
celle de cette année,S-Tom* /cznzzzex
ùe P/ozzg*uxfe/-
DuOZt/uX jP<37*-
Ù07Z ÙC XuZZZ^C-
^47Z7ZC-/tZ-Pu/zzÙ ,
nesauraientêtre
plus exactement
classées qu'à cô-
té de l'p7??C7'7'e-
ZZZCZZ^ Ù Oz'7ZU7ZX.
On a beau-
coup discuté
cette année la
tonalité du ta-
bleau de M. Cot-
tet, où les cou-
leurs éclatantes
des rubans et
des fichus, les
bleus et les verts
violents jouent
dans une note
plus claire que
d'habitude chez
le peintre. Il est
certain que l'ar-
tiste a précisé-
ment été séduit
par la saveur
barbare de ce ba-
riolage de fem-
mes en plein air,
par ce qui sem-
ble à nos yeux,
accoutumés aux
harmonies rom-
pues, une véri-
table cacopho-
nie colorée. Les
tons violents R. PRiNET
sont pourtant dans la nature, qui ne sau-
rait se tromper : un peintre ne peut s'in-
terdire de peindre une collection de per-
roquets. Sous le jour un peu froid de la
Bretagne, le ton local garde davantage sa
franchise, et les valeurs s'absorbent moins
dans la lumière. Ce groupe de femmes au
premier plan, faisant leur repas de laitage
Le C<37?(2pé JtZMTZe (Photographie Crevaux)
t
1
(TROISIÈME ARTICLE)
M. Cottet, le tableau, dans sa sin-
cérité et sa quasi brutalité d'observa-
tion, atteint presque toujours à la peinture de
caractère et de mœurs, tout comme les toiles
de Millet ou de Courbet. Toutes ces scènes
du Pujoy ùe /u ATcr, dont M. Cottet pour-
suit chaque année le cycle, et notamment
celle de cette année,S-Tom* /cznzzzex
ùe P/ozzg*uxfe/-
DuOZt/uX jP<37*-
Ù07Z ÙC XuZZZ^C-
^47Z7ZC-/tZ-Pu/zzÙ ,
nesauraientêtre
plus exactement
classées qu'à cô-
té de l'p7??C7'7'e-
ZZZCZZ^ Ù Oz'7ZU7ZX.
On a beau-
coup discuté
cette année la
tonalité du ta-
bleau de M. Cot-
tet, où les cou-
leurs éclatantes
des rubans et
des fichus, les
bleus et les verts
violents jouent
dans une note
plus claire que
d'habitude chez
le peintre. Il est
certain que l'ar-
tiste a précisé-
ment été séduit
par la saveur
barbare de ce ba-
riolage de fem-
mes en plein air,
par ce qui sem-
ble à nos yeux,
accoutumés aux
harmonies rom-
pues, une véri-
table cacopho-
nie colorée. Les
tons violents R. PRiNET
sont pourtant dans la nature, qui ne sau-
rait se tromper : un peintre ne peut s'in-
terdire de peindre une collection de per-
roquets. Sous le jour un peu froid de la
Bretagne, le ton local garde davantage sa
franchise, et les valeurs s'absorbent moins
dans la lumière. Ce groupe de femmes au
premier plan, faisant leur repas de laitage
Le C<37?(2pé JtZMTZe (Photographie Crevaux)
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