L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (6,2.1904)

L'ART R U S "Tl QUE

T A Ville de Paris a donné, l'hiver der-
t ^ nier(i5 janvier —15 février), l'hospitalité
à une Exposition de l'art du paysan qui
n'occupait guère que deux salles du rez-de-
chaussée du Petit Palais.
Telles qu'elles étaient pourtant, organi-
sées avec le concours de MM. Emile Moli-

« d'art nouveau )) exposés par les artistes
décorateurs. Ces formes nerveuses et vi-
brantes étaient bien le he
de la vie moderne. Elles appelaient la viva-
cité des conversations, le repos affairé des
magasins et des salons.
A côté d'elles, le mobilier a d'art rus-


Axpect de fRarpoxhiozz RopMÙn're e?? Teht CLLA

nier pour la partie archéologique. Paul Se-
billot pour les traditions populaires, Jean
Lahor pour les questions sociales, ces salles
devaient retenir l'attention. Séparées de plus
par un symbolique rideau de verdure de
l'Exposition des Artistes décorateurs que
présidait M. Dubufe, elles prenaient du fait
de ce voisinage une signification marquée.
Rien de plus élégant que les mobiliers

tiquer, robuste et apaisé, paraissait bien le
mohz'L'er ùe /uxxzPzùg d'une maison où le
travailleur n'a plus souci que de reposer ses
membres fatigués.
Luhettr UM ùe/zorx, uzz /opzx est la
loi du travail physique ; repox uzz ùe/zo;*x,
/uhezzz* uzz /opz'x est celle du travail intellec-
tuel.
Le contraste en était frappant au Petit

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