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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 125 (20 Juin 1885)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0088

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N° 125. — Troisième année. ^*^âœteW"'C<«k 20 Juin 1885.

DIX CENTIMES T_, E NUMERO

PARIS : 29, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et O.

TURIN : Mattirolo Luigi, Via Po. Directeur et Rédacteur en chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Paris et Dép. : Un an, 5 lr. — Six mois, 2 tr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Union postale : Un an, 8 tr. — Six mois, 4 [t.

EXPLICATION DES PLANCHES

Cheminées du château de Pio'b'bico, sculptées par Federico Brandani.

Bien que sa réputation n'ait pas franchi les monts, le sculpteur
Federico Brandani n'en appartient pas moins à cette brillante phalange

d'artistes dont au xvi° siècle s'enorgueillissait la ville d'Urbino. De sa vie
nous ne savons que fort peu de chose; mais les œuvres qu'il a laissées lui
assignent un des premiers rangs parmi les ornemanistes et les statuaires
de son époque. Pureté de la ligne, science de la perspective, étude rai-
sonnée des exigences de l'architecture, art de draper ses personnages dont
il sait admirablement disposer les groupes et animer le geste; telles sont
ses qualités maîtresses.

Ces qualités, dit le comte Pompeo Gherardi, se révèlent avec une

Cheminée du château de Piobuico, sculptée par Federico Brandani.

incontestable puissance dans les sculptures des cheminées du château de
Piobbico, exécutées en j 576 pour le comte Brancaleoni. Le bon goût de
la composition, la délicatesse des ornements, l'heureuse inspiration d'une
fantaisie qui s'est librement donné carrière rappellent invinciblement les
splendides bas-reliefs du palais monumental des ducs d'Urbino. C'est là que
l'on sent passer ce souille si puissant et si pur de la Renaissance, seul

capable de raviver au cœur des artistes le culte du beau et de ramener
l'enseignement dans le droit chemin.

Brandani a laissé à Urbino même, dans le palais des ducs, entre autres
pièces capitales-deux soffites recouverts de nœuds et de rubans entrelacés
avec une délicatesse sans pareille, des corniches où courent de gracieuses
figures au milieu des fleurs et des fruits, et enfin les riches ornements qui
 
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